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CHEVALINE, BLANCHISSERIE, HERBORISTERIE, CORDONNERIE ET TOUJOURS LES ATELIERS

 

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Suite à l'évocation de Lucile concernant la petite épicerie auvergnate de la rue des Maronites, côté impair, celle dans laquelle nous pouvions nous procurer les fameux grattons et bien d'autres choses encore, notamment, des bananes séchées.

En effet, beaucoup de souvenirs resurgissent. Je n'avais pas encore six ans, une cousine de maman arrivait de Turin avec ses deux fils. Ceux-ci devaient disputer un match de foot à Paris. Par la même occasion, nous rendre visite et faire la connaissance de mon petit frère qui avait six mois. Mes parents appréciaient les grattons, moi, les bananes séchées. Ce souvenir est très présent, car je suis allée dans cette petite boutique avec mes cousins et maman.

Ils ont acheté pour moi ces délicieuses bananes séchées qui paraît-il permettraient sans aucun doute de gagner le match! Pour les autres membres de la famille... il y avait les grattons.

D'autre part, je me souviens bien, en sortant de chez moi, (le 31), sur ma gauche cette fois, après le bar, d'une boucherie chevaline. L'encadrement du magasin était peint en rouge écarlate, avec au-dessus de l'enseigne, une grosse tête de cheval toute dorée. A l'intérieur, tout était carrelé de blanc. Je devais avoir neuf ans. Ensuite, il y avait un petit atelier "France Cadres" ; c'était une fabrique d'encadrements pour photos, gravures, etc... Puis je revois l'épicerie tenue par Madame "Chémol" et son fils. Pour la petite histoire, mon petit frère disait toujours : " On va chez Mol? ". Une blanchisserie se trouvait peut-être avant l'Epicerie. Toujours du même côté, se situait l'Herboristerie.

Par contre, j'ai mentionné dans un précédent commentaire l'existence d'une cordonnerie en sortant de mon domicile, côté impair, sur ma droite. Le nez de ce petit homme était chaussé de lunettes rondes. Il avait une casquette bien ajustée sur son crâne. Sa boutique exiguë dégageait une forte odeur de cuir. Cela ressemblait plutôt à un cagibi !

Juste avant le cordonnier, il y avait un bar ( encore un! ). Au-dessus se trouvait le petit appartement d'une camarade de classe qui s'appelait Ida. Parfois, j'allais lui rendre visite. Ce que j'appréciais c'est qu'elle avait deux fenêtres sur rue ! Quelle aubaine ! Chez moi, les fenêtres donnaient sur la cour (la petite). C'était beaucoup plus frustrant ! A côté du bar, une cour donnait accès à des petits ateliers de confections, dont l'un était tenu par le père d'Ida. Il fournissait du travail à domicile. Deux de mes voisines cousaient chez elles. Lui, son père, confectionnait des pantalons.

Dans l'immeuble où résidaient le frère de maman et sa famille, il y avait une coiffeuse, qui travaillait à domicile, elle  possédait une vraie salle de bains ! La pièce était verte, avec des carreaux de faïence noirs. J'étais fascinée lorsque nous y allions avec maman.
 
D'autres souvenirs de la rue des Maronites vous seront racontés un peu plus tard, car je trouve préférable d'écrire à petites doses, afin que tout le monde puisse s'exprimer. A bientôt... Nicole

 

 

Commentaires

  • Très intéressant , merci à tous

  • Bonjour

    Je suis à la recherche d'une herboristerie (photo si possible) qui se situait rue du chêne vert en 1943/1945. Elle était tenue par une Madame Tiercelin.
    Merci de votre aide

    Cordialement

  • Bonjour Nicole,

    J'ai demeuré au 31 rue des Maronites, dans le bâtiment au-dessus de l'imprimerie, ceci dans les années 1950. Quand j'ai lu le passage sur le petit cordonnier, j'ai souri, j'ai encore en mémoire une histoire avec lui. Il n'aimait pas que nous collions notre nez sur sa vitrine, aussi c'est ce que je faisais fréquemment, comme tirer la sonnette de l'école maternelle. Un jour que je le regardais travailler, il est sorti et m'a poursuivi jusque chez moi. Il frappe à ma porte et mon père est là qui reçoit les protestations du pauvre homme. Je dois dire que le paternel après des excuses au cordonnier m'a demandé des explications, j'ai vraiment eu chaud. Un vrai plaisir de se rappeler ce temps là.

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