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23 RUE HENRI-CHEVREAU/SOUVENIRS D'ENFANCE

Rue Henri-Chevreau.jpg
La tante Alice et l'oncle cordonnier
Je me souviens des visites chez ma tante Alice, la sœur de mon Père.

Ma tante était propriétaire d’une petite boutique de mercerie, journaux, jouets et bonbons.

Je me souviens, en entrant dans ce lieu, de cette odeur de journal et confiserie mêlée aux autres produits en vente, ainsi que les effluves d’un plat qui mijotait dans la cuisine de l’arrière boutique. Il y régnait une atmosphère chaude et feutrée.  Je me sentais bien et un peu fier d’avoir une Tata boutiquière.

Par une petite porte qui se trouvait dans la cuisine, on débouchait dans un petit jardin situé en bordure de la voie ferrée de la petite ceinture. Quelle était ma joie d’y voir un rare train passer, et même s’arrêter à la gare qui hélas, n’était déjà plus en service en ces années 50.

Dans ce jardinet, mon oncle tenait une petite échoppe de cordonnerie et ressemelage. Je n’ai pas oublié ces odeurs de cuir, de colle et de cirage. Et celles …des chaussures déjà réparées, ou en attente de l’être.

Cette visite chez ces Parents, était pour moi, le petit Parisien, une vraie sortie à la campagne. Georges

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Ma cousine Lucile m'a fait connaitre votre site. Tout comme moi elle a été élevée au 24 rue des maronites où j'ai demeuré de 1936 à 1963. En 36, papa travaillait chez Renault et maman faisait des finitions. Lorsque j'ai été en âge (pour l'époque ) de porter des gros ballots de maillots de corps que maman finissait à la maison, je les portais au 27 rue du Pressoir où après avoir franchi un couloir et monter un escalier j'arrivais à la hauteur du toit du garage (où se cachait le juif)et où après 15-20 mètres à l'air libre j'arrivais dans un atelier de confection de lingerie grouillant de machines à coudre puis repartais avec un autre ballot. L'école Julien Lacroix je connais ainsi que celle rue Henri Chevreau où nous étions "déportés "pour des problèmes de chauffage l'hiver, ce qui occasionnait des batailles rangées pour la prise de la passerelle de la Mare : il suffisait que l'une des deux équipes recule d'un mètre pour que tout s'arrête et reprenne le lendemain. Un jour, tous mes copains à l'étoile jaune n'étaient pas en classe. C'était le jour de la rafle.

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