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CACHER LA LAIDEUR D'UN CERTAIN PARIS

 

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A Emilie Morel et Lionel Mouraux pour leur travail au sein de la Photothèque des jeunes Parisiens

 

C’est ce que font des peintres, des décorateurs et des tagueurs de tous poils : préserver l’œil, les yeux, de notre génération, des sales constructions que des hommes ont fait pousser dans le Paris des années 1960. Louis Chevalier avait lancé un vif avertissement avec son livre L’assassinat de Paris. Dans sa préface, il écrivit : « Les villes aussi peuvent mourir ». "Comment aurais-je pu imaginer devoir, un jour, appliquer à Paris ce vers du poète du bas empire, pleurant sur les capitales du monde antique, dévastées par les Barbares ? Assurément pas aux environs de 1960 où, venant de décrire les Parisiens, c'est-à-dire Paris plus reconnaissable à la tête des gens qu’à la disposition des lieux. Et pourtant, déjà, les choses ne commençaient-elles pas de changer ?"

 

Merci à Philippe Galas pour l’autorisation de publier les deux photographies qui illustrent ce billet. Bienvenu Merino

 

 

 

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Commentaires

  • "CACHER LA LAIDEUR D'UN CERTAIN PARIS"

    Je trouve votre titre un peu agressif pour les gens qui vivent (comme moi) aujourd'hui dans ces lieux.
    Et la notion de "beau" et de "laid" est bien relative ; souvent ce que l'on trouvait laid il y a bien longtemps est qualifié comme beau aujourd'hui.

    La ville se transforme sans arrêt. Bien sur c'est plus ou moins réussit.
    L'enjeu maintenant c'est de faire du nouveau "beau", me semble-t-il. Il ne s'agit pas je pense de "cacher".

    Il faut aider les gens qui vivent là à vivre dans du beau ! et il y a des solutions avec un peu d'imagination. Et les exemples que vous montrez vont dans ce sens !

  • Bonjour Arno, je suis en grande partie d'accord avec vous, mais si vous trouvez que le titre est un peu agressif, là je ne suis pas d'accord:je suis bien plus agressé par les horreurs construites où nous devons habiter faute de mieux et de moyen. Là, ce que font les peintres sur ces grands panneaux est d'essayer de nous préserver d'une certaine laideur architecturale et de nous montrer avec leurs peintures de beaux horizons plus joyeux à la place des constructions qui ne conviennent pas à nos regards. ni à nos désirs d'habitats.Bien à vous et merci de votre témoignage. Essayez, si vous en avez l'occasion, d'aller voir boulevard de la Bastille, autour du port, les laideurs qui ont été construites avant les années 1960 et comment elles enlaidissent ce boulevard qui longe la Seine et le port de la Bastille. B.MERINO

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