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HOMMAGE A MAURICE ARNOULT

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Maurice Arnoult

 

Dans ses nombreuses célébrations de Belleville, Clément Lépidis revient sur la figure de Maurice Arnoult, Maître bottier. Nous avons choisi un fragment de Belleville, mon village qui sent le cuir et fait entendre le métier. Pour en savoir plus sur Maurice Arnoult, il vous suffira de cliquer sur le lien plus bas.

 

"Traces visibles de ce Belleville d'autrefois que la foudre du temps a marqué sur l'émail bleu d'une plaque de rue : Tourtille ! Denoyez ! Rébéval ! Ermitage ! Moulin-Joly ! Rue des Cascades et rue de la Mare, rue des Rigoles et rue de la Fontaine-au-Roi. L'impasse du Puits ! Que d'eau parmi ces anciennes terres à vignobles ! Miracle : l'inscription délavée mais encore visible : "A la Renommée de la Bonne friture de Seine" au 85 de la rue de Belleville. Là où Maurice Arnoult, Maître Lournat pour les intimes, le plus ancien bottier du quartier, frappe encore le cuir à l'ancienne manière dans son échoppe-atelier, façonnant avec amour les beaux souliers de Paris".

 

A PROPOS DE MAURICE ARNOULT

Commentaires

  • Bonjour !

    J'ignorais qu'il existât une figure comme Maurice Arnoult Maître bottier, peut être un de mes ancêtres. J'en sais très peu sur mes origines... !

    En tous cas vous avez fais un super dossier cela m'a donné envie de visiter votre blog ! :)

  • J'ai lu il y a déjà quelques années (quels livres sur Belleville n'ai je pas lu???) et j'ai bien sûr adoré. Outre le style épuré, très simple de Michel BLOIT, le métier de bottier a pour moi quelques sympathies.
    Tout petit, dans l'une de nos cours au 52Bd de Belleville on fabriquait aussi de la godasse, alors le sujet ... je connais bien, vu que j'ai passé beaucoup de Jeudi après-midi à observer ce travail.
    Plus tard, en normandie (Manche), le père RIHARD (dit béber) vendait de la chaussure sur les marchés. J'étais avec lui durant les vacances d'été. Le lundi il remontait sur Paris pour faire ses achats chez les grossistes (Rue Meslay) et pour pas que je reste seul à Cherbourg, j'étais placé en "garde" chez un bottier qui avait deux ateliers l'un à Cherbourg même, l'autre à Equeurdreville.
    J'aimais bien les odeurs de cuir, de crêpe, de colle....
    Deux évocations interessantes dans ce bouquin: le Théatre de Belleville à l'époque où il était encore Théatre et pas encore cinoche!
    Les années de guerre et en particulier la raffle de Juillet 42.
    En ces temps nos rues bellevilloises et ménilmontagnardes pullulaient de petits artisans, en particulier dans le métier de la chaussure. Beaucoup d'améniens, de juifs et d'italiens s'ajoutaient au français de souche pour composer une grande "confrérie".
    Peut-être un jour écrirais-je un papier sur ce sujet.
    Mais rappelons le Belleville c'était aussi l'usine de chaussure DRESSOIR , plus de 500 salariés et de nombreux magasins en France et en particulier sur Paris.

    Je voudrais signaler aux "Pressoiriens" et autres bellevillois-menilmontagnards, un autre bouquin sur un autre métier, celui de bougnat.
    LE BOUGNAT de Marc Tardieu (Ed du Rocher). Celui là il était au 53 rue Bisson. A l'époque, la rue Bisson qui faisait 400m de long ne comptait pas moins de 3 bougnats!!!
    Sans compter celui de la rue des Couronnes à la hauteur de la rue du Pressoir, je crois me souvenir d'un autre rue des Couronnes, sur le côté droit en montant.

  • A propos des "bougnats" rappelés à notre mémoire par JC Rihard, je citerais celui de la rue du Pressoir, à droite en montant, peu après l'épicerie Terrot, puis celui du 26 rue des Maronites...
    Combien d'autres encore vont surgir de notre boîte à souvenirs !

  • Bonsoir à tous....

    merci lucile d'ouvrir à nouveau notre boîte magique...celle de nos souvenirs d'enfance. En effet, le bougnat du 26 de la rue des maronites. Mes parents commandaient le charbon ( boulets) chez ce bougnat.Nous y achetions aussi des pains de glace l'été beaucoup plus tard....pour mettre dans la glacière grise fabriquée par mon cher père.....j'étais pratiquement en extase devant ce meuble grâce auquel nous pouvions garder des aliments au frais, et par la même occasion faire des glaçons. C'était Byzance !

    je revois ce bougnat, lorsqu'il livrait le charbon dans la cave....il portait un sac
    ouvert sur sa tête en guise de chapeau pour se protéger de la poussière de charbon. On apercevait ses yeux cerclés de noir.

    Cordialement.

    Nicole

  • Est-ce que certains d'entre vous auraient connu des bougnats intallés à la limite d'Aubervilliers et du XVIIIè (Pte d'Aubervilliers) dans un secteur profondément transformé ? Cela m'intéresserait. Je suis en train de travailler à la rédaction d'un ouvrage mémoire sur ce quartier qui évoque le charbon et le secteur industriel des Magasins Généraux (années 1945-1990)
    Si cela vous dit, merci de prendre contact avec moi.
    Louis PETRIAC, biographe et éditeur

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