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belleville 2009

  • WEBPROMENADE DANS BELLEVILLE

    Je ne suis pas le seul à aimer Belleville (et je m’en doutais) et j’ai découvert il y a déjà un petit bout de temps un petit blog tourné vers « le  Belleville d’antan » : Rue du Pressoir. Alors pourquoi la rue du Pressoir, qui est une petite rue de Belleville à la suite de la rue de Tourtille ? L’auteur, Guy Darol, veut témoigner de l’esprit de cette rue, avant sa « défiguration » en 1966. Témoignages, photos anciennes, livres, Guy Darol en profite pour faire découvrir un peu de l’esprit de ce vieux Belleville qui soufflait alors de la rue du Pressoir à la Rue des Pyrénées en passant par la rue Vilin, autre rue emblématique du quartier…

    Le rétrospectif et futurible site BELLEVILLE BELLEVILLE signale notre Rue du Pressoir. Il faut y aller voir pour flâner, pour flâner toujours dans les rues d'hier et d'aujourd'hui. Car tout  comme La Commune, Belleville n'est pas morte. 

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    BIENVENUE À Belleville Belleville

    Belleville-Belleville, c'est une balade permanente dans le Belleville d'aujourd'hui (ses restos, ses bars, son actu) et le Belleville d'hier (photos,histoires, témoignages). 
    Bienvenue! 

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    jf@ebizfun.fr
  • NOSTALGIE

     

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    Le dernier et tout récent billet de Guy Darol m'a incitée à relire tous nos témoignages figurant sur le  site.

    Notre rue du Pressoir ! Notre quartier ! Uniques et pourtant si divers.

    Adolescents des années 60, les vôtres, n'étaient déjà plus les miens. La guerre était passée par là et l'érosion des années s'en était trouvé amplifiée. Savouré le retour à la paix, la diffusion accélérée de l'information, l'entrée en second cycle, nous ouvraient des horizons et entraînaient avec elles des aspirations à un mieux être matériel qui nous paraissait légitime.    

    Le cataclysme qui vous a frappés ne fut pour moi, sur le moment, qu'une évolution souhaitable des conditions de vie et je ne comprenais pas complètement la nostalgie qui envahissait par avance « les parents ». J'en avais assez des wc à mi-étage, des cuisines où l'on devait aussi faire sa toilette, des logements exigus qui ne permettaient de faire ses devoirs que sur un coin de table et du lit-cage qu'il fallait ouvrir chaque soir. L'adolescence est le plus souvent rebelle (il me paraît d'ailleurs tout à fait sain qu'elle le soit) et la chaleur familiale ne compensait pas le sentiment de frustration qui m'habitait.

    Les années qui passent écrèment les souvenirs. Certes si l'on n'oublie pas les mauvais, les bons prennent le dessus et se parent d'une aura que l'on savoure et souhaite partager. Je dirais même qu'ils font partie d'un patrimoine que l'on se sent en devoir de transmettre.

    Moi aussi maintenant je déplore ce qui me semble être l'inhumanité des constructions qui ont remplacé nos maisons, le manque de petits commerces générateurs de rencontres, et la froideur de cet urbanisme de béton sans détours et sans surprises. Et pourtant... Qui sait si, imperceptible à nos yeux, une vie de quartier n'existe pas ? Le melting pot n'est plus le même, mais il est là. Les petits africains qui jouent autour des placettes de Belleville avec des petits sépharades tunisiens ou des petits asiatiques, fréquentent les mêmes écoles. Ils se fabriquent leurs souvenirs. Leurs parents ont déjà eu le temps d'engranger les leurs et je ne doute pas qu'ils sont attachés à leur « rue du Pressoir ».

    Comme j'aimerais qu'ils se joignent à nous sur le site pour nous faire connaître leurs sentiments ! Lucile