« … Il y avait trente cinq cinémas entre Belleville et Ménilmontant, sans compter la salle paroissiale et la Bellevilloise, salle historique où, pour la première fois, on projeta en France Le Cuirassé Potemkine de Sa Majesté Eisenstein. Il y avait l’Alcazar, l’Alhambra, l’Améric- Cinéma, le Bagnolet-Pathé, le Bellevue, le Chantilly,, le Ciné-Palace, le Cocorico, le Crimée, le Danube, l’Eden Jean-Jaurès, le Féérique-Pathé, le Floréal, Les Folies-Belleville, le Gambetta, le Ferber, le Mambo, appelé aussi Gambetta-Etoile, le Miami, le Ménil-Palace, l’Olympic Jean-Jaurès, le Paradis, le Phénix, le Provence, le Pyrénées-Palace, le Renaissance, le Rialto-Flandres, le Riquet, le Secrétan-Palace, le Secrétan-Pathé, le Séverine, le Théâtre de Belleville, les Tourelles, le Zénith, tous ces noms qui font rêver, sans oublier le Florida… », Gérard Mordillat in Rue des Rigoles (Editions Calmann-Lévy, 2002 ; Le Livre de Poche, 2006).