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1965

  • MEMOIRES D'UN VIEUX QUARTIER/BELLEVILLE-MENILMONTANT/1965

     

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    Documentaire sur le quartier de Belleville à Paris alternant les récits d'habitants du quartier et de nombreux plans et photos de ce petit "village". En guise de pré-générique, un homme chante "Le Moineau de Paris" (chanson d'Hector Pellerin). Désormais, Belleville est désertée par ses habitants, les boutiques ferment, on mure les portes et les fenêtres. Cependant la mémoire de ce quartier persiste grâce aux récits des habitants et commerçants qui font ainsi renaître le passé communard de Belleville et le Belleville du début du XXe siècle. Début 1900, Belleville était une sorte de campagne avec ses pavillons aux jardins peuplés de poulets ou de canards et aujourd'hui encore on découvre des traces de ce passé. Un homme raconte que de la vigne poussait rue Carducci (anciennement rue des Alouettes). Pendant 30 ans, les habitations sont restées vétustes, sans chauffage ni électricité, vouées à être détruites. Les enfants, quant à eux, se promenaient aux Buttes- Chaumont, assistaient à des pièces de théatre à Gavroche pour seulement deux sous et dès l'obtention du certificat d'études, ils commençaient à travailler. Il existait une forme de solidarité entre les habitants et lors des diverses grèves qui rythmaient le quartier, les grèvistes étaient soutenus par la population qui les nourrissait. Belleville pouvait également être comparée à une montagne que l'on gravissait grâce au funiculaire. Les représentations données au Théatre de Belleville étaient régulièrement mouvementées et ce quartier faisait souvent peur aux gens extérieurs, la "BANDE À BONNOT" y semant la terreur. La misère et les épreuves supportées en commun ont soudé les habitants entre eux et maintenant que les démolitions débutent, les habitants regrettent non pas les habitations vétustes mais l'ambiance si particulière de ce quartier. Désormais certains quittent Belleville, d'autres sont relogés dans de nouvelles habitations. Ainsi il n'est pas simple de ne pas briser les liens tissés par le temps et faire que l'histoire de ce quartier ne s'arrête pas là.

    CONSULTER LE DOCUMENTAIRE DE L'INA

    Voir également BELLEVILLE ET SES HABITANTS

    Clement Lépidis, écrivain, interviewe quelques habitants de Belleville : Un sabotier, la dernière blanchisseuse de Belleville, une ancienne couturière et un bellevillois né dans le caniveau. Il parle du langage bellevillois à Pierre Dumayet qui l'interviewe en 1973.

  • VISAGES DU 23-25 RUE DU PRESSOIR

    Toutes les images qui suivent sont un don précieux de Roland. Nous le remercions du fond du coeur.
    La cour de l'immeuble du 23/25 rue du Pressoir  et plus précisément mon immeuble. Une première cour pavée comme un carré et qui se termine par une cour étroite et longue. Tout de suite sur la gauche, le matelassier, quelques marches à descendre pour se retrouver dans cet atelier en sous-sol.
    On voit vers le fond la première marche des escaliers du 25.
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    Les jolies fenêtres du 25, prises de la cour de l'immeuble du 27. On me dit que se sont mes fenêtres, moi je pense plutôt que se sont les fenêtres du 2ème, celles de Mme Bidault.
    Les fenêtres de droite sont celles des paliers et les deux  autres celles des appartements.
    L'immeuble sur la gauche est celui de Guy. Les fenêtres des locataires de chaque palier à droite au fond.
    On peut distinguer, en bas à gauche, une espèce d'avancée. A partir de là nous arrivions dans le couloir de notre entrée d'immeuble. On peut imaginer dans ce couloir, tout de suite sur la droite, la loge de la concierge.
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    Roland et sa soeur Agnès un jour de Mardi-Gras, dans la cour pavée devant la fenêtre de notre concierge Nicole. Heureusement que la mère n'a pas pris, en même temps, les poubelles qui se trouvaient sur la droite, tout près d'Agnès. La fontaine ou le robinet, toujours gelé en hiver donc d'aucune utilité lorsque nos canalisations étaient gelées. Nous étions obligés d'aller du côté de chez Guy, dans cette minuscule cour ou se trouvait un robinet mieux protégé. Il n'y a pas à dire, c'était mieux côté Guy. Un brin plus riche, ceux du 23 ? Josette Farigoul
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