La rue du Pressoir en 1907. La photographie a été prise depuis la rue des Couronnes et c'est l'immeuble du 23-25 que l'on aperçoit tout au fond. Les fenêtres ouvertes laissent présager que le temps est doux. Au quatrième étage du bâtiment où je vécus, l'une d'elle est si grande ouverte que l'on peut presque deviner un peu de vie. Bien sûr, il faudrait agrandir l'image et ainsi peut-être découvrirait-on le mobilier. Ou déjà un enfant poussant une petite voiture de l'époque sur le parquet encore tout neuf.
Au premier plan, les riverains de la rue, tous passés à la moulinette du temps. Le poète André Hardellet aurait dit : "Ce sont des gens couchés en joue."
Merci Bienvenu Merino pour cet émouvant souvenir. Guy Darol