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carte postale ancienne

  • UNE CARTE POSTALE DE LA RUE RAMPONNEAU

     

     

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    Elle doit dater des années 48-50 puisque Jeannette, la patronne, est présente sur la photo. Elle était gentille, nous  l'aimions bien. Nous avions notre coin à nous les copains et le dimanche matin ou le soir nous y faisions des parties de billard "français" pendant que les joueurs de belote tapaient le carton en silence jusqu'à l'instant de la fin de la partie où  fusaient des exclamations de satisfaction ou de vertes critiques envers le partenaire qui n'avait pas compris l'annonce. Les épouses en ce temps là se satisfaisaient de l'absence pour quelques heures de leur mari car la place dans ces logements exigus n'était pas bien grande et puis, après une semaine de travail, c'était mérité. En ce temps-là, la télé n'existait pas. Seule la TSF avec les pièces d'André DELFERIERE peuplaient les soirées. Heureusement, il y avait le "cinoche".  Mais c'est une autre histoire. Robert

     

  • LE MARCHE BOULEVARD DE MENILMONTANT

     

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    Un biplan vole dans le ciel, au-dessus du marché. Nous y allions, avec mon père, au rythme de la flânerie. C'était à la fin des années 1950.

     

  • RUE DU LIBAN

     

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    A l'angle des rues du Liban et Julien-Lacroix, cet immeuble existe toujours. 

    C'est en 1867 que la rue des Arts devient rue du Liban.

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  • RUE JULIEN-LACROIX

     

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    La rue Julien-Lacroix a reçu le nom d'un propriétaire en 1868. Au bout de la rue s'élève le clocher de l'église Notre-Dame de la Croix.

     

     

  • RUE D'EUPATORIA/POUR NICOLE

     

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    Voici, pour saluer le retour de Nicole parmi nous, une carte postale représentant la rue d'Eupatoria vers 1905. Cette rue qui s'appelait autrefois rue de l'Alma a pris le nom du lieu de débarquement de l'armée française en Crimée, en 1854. Et vive Nicole !

     

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    Rue d'Eupatoria aujourd'hui. Une image proposée par Bienvenu Merino, le grand ami

     

  • RUE D'EUPATORIA

     

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    La rue d'Eupatoria, qui longe le côté nord de l'église, a été ouverte en 1852 ; elle s'est appelée la rue de l'Alma jusqu'en 1864. Source : Evocation du vieux Paris, volume 3, Jacques Hillairet.

     

  • LE FUNICULAIRE AUTREFOIS

     

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    A la différence de villes comme Lyon ou Marseille, Paris ne possède pas un relief présentant de sérieux obstacles à la circulation d’omnibus hippomobiles, de tramways mécaniques ou d’autobus. Aussi la construction de funiculaires n’a-t-elle été entreprise que pour les collines de Belleville et de Montmartre. Le funiculaire de Belleville est conçu  selon la technique du câble sans fin à mouvement continu utilisé depuis 1873 à San Francisco. Mis en service le 25 août 1891, il part de la place de la République, emprunte  les rues du Faubourg-du-Temple et de Belleville et se termine devant l’église de Belleville, soit une longueur totale d’un peu plus de 2 kilomètres. Destiné à une clientèle populaire, le funiculaire de Belleville est bon marché : 10 centimes dans la journée, 5 durant la première et la dernière heure de service. Il fonctionne dix-huit heures par jour et transporte environ cinq millions de passagers par an, à une vitesse moyenne de 12 kilomètres à l’heure. Il n’a  connu qu’un accident grave, le 9 janvier 1906 : la rupture d’un des grips enserrant le câble lui ayant fait dévaler la colline jusqu’à la place de la République à la vitesse d'environ 120 kilomètres à l’heure. Les voyageurs pris de panique sautèrent en marche et s’il n’y eu pas de morts ; on compta dix-sept blessés. Le matériel vétuste ne fut pas remplacé et le funiculaire cessa de fonctionner le 18 juillet 1924, remplacé par un service d’autobus. Bienvenu Merino

     

    Chaque dimanche, nous publions sur le site de la Rue du Pressoir une image de notre quartier. Seulement, nous ne disposons que d'un très faible stock. Nos albums personnels sont limités. Aussi faisons-nous appel à vos archives. Si vous possédez une photographie que vous souhaiteriez mettre en ligne, avec les mentions et légendes que vous jugerez nécessaires, faites-nous plaisir. Elles feront le bonheur des visiteurs toujours plus nombreux qui viennent flâner parmi nos pages.
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  • UNE CARTE POSTALE DE LA RUE DU PRESSOIR

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    Rue du Pressoir

    La rue du Pressoir en 1907. La photographie a été prise depuis la rue des Couronnes et c'est l'immeuble du 23-25 que l'on aperçoit tout au fond. Les fenêtres ouvertes laissent présager que le temps est doux. Au quatrième étage du bâtiment où je vécus, l'une d'elle est si grande ouverte que l'on peut presque deviner un peu de vie. Bien sûr, il faudrait agrandir l'image et ainsi peut-être découvrirait-on le mobilier. Ou déjà un enfant poussant une petite voiture de l'époque sur le parquet encore tout neuf.

    Au premier plan, les riverains de la rue, tous passés à la moulinette du temps. Le poète André Hardellet aurait dit : "Ce sont des gens couchés en joue."

    Merci Bienvenu Merino pour cet émouvant souvenir. Guy Darol