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L'IMAGE DU DIMANCHE

  • ET QUELQUES CINEMAS DE PLUS ...

    A la suite de notre billet sur le cinéma Le Phénix, Jean-Claude Rihard nous fait partager ses archives. Voici quelques cinémas de plus ... Et du souvenir qui se réveille !

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    Le Ménil Palace. Rue de Ménilmontant

     

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    Belleville-Pathé. Rue de Belleville

     

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    Théâtre de Belleville. Rue de Belleville

     

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    Folies Belleville. Rue de Belleville

     

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    Cocorico. Boulevard de Belleville

     

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    Ciné Bellevue. Boulevard de Belleville

     

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    Palais des Glaces. Rue du Faubourg-du-Temple


    Ami(s) lecteur(s),  n’hésitez pas à faire part de vos remarques en cliquant sur l'onglet Commentaires situé au pied de cette note. De cette façon, vous contribuerez à la vie de ce blog et le rendrez encore plus passionnant.

  • DESTRUCTION DE BELLEVILLE/RUE RAMPAL

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    Entre les rues de Belleville, Rampal et Rébeval, la destruction se précipite

    © Roland Liot


  • LES PREMIERES GRUES PLANENT SUR BELLEVILLE

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    © Claude Chambon

    Nous ne cherchons pas le nom des grues mais celui des rues. Reconnaissez-vous ces façades ?

     

  • L'UNION OUVRIERE RUE LEVERT

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    A l'angle de la rue de Belleville et de la rue Levert, le magasin Union Ouvrière en 1906

    © Roland Liot

     

  • LA HALLE AUX CHAPEAUX

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    Qui se souvient de la Halle aux chapeaux ?

    © Robert Lasguines

     

  • TOITS DE BELLEVILLE

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    Le Paris des toits et de la Tour Eiffel

    © André Guérin

     

  • L'ESCALIER DE LA RUE PIAT

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    L'escalier de la rue Piat conduisant au Repos de la Montagne

    © André Guérin

     

  • PASSAGE NOTRE-DAME-DE-LA-CROIX

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    Passage-Notre-Dame-de-la-Croix, ancien chemin serpentant jadis, à travers les clos de vigne.

     

     

     

  • UNE RARE PHOTOGRAPHIE DE LA RUE DU PRESSOIR

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    Cette rare photographie de la rue du Pressoir figure dans l'indispensable Belleville de Clément Lépidis et Emmanuel Jacomin. Elle est ainsi légendée : "Les moines de Saint-Martin-des-Champs possédaient, depuis le XIIe siècle, un pressoir dont l'emplacement est marqué par la rue du Pressoir, que l'on voit ici, vers 1900". Il s'agit d'une vue prise depuis la rue des Couronnes. Au fond de la rue, on aperçoit l'immeuble dans lequel j'ai vécu au milieu des années 1950. Mes souvenirs (alors en gestation) se cachent derrière les quatre fenêtres du dernier étage, à l'exception de la dernière, à droite.

     


  • VENDEUR DE PEIGNES

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    Complétant le billet de Jean-Claude Rihard sur les marchés de Belleville, Robert Gostanian nous adresse, venant de sa malle à trésors, cette autorisation d'exercer le commerce de vendeur de peignes datant de 1949. Témoignage d'un temps où les marchés regorgeaient de spécialités et où les petits métiers s'épanouissaient sur le pavé.

    Je ne saurais trop, à ce sujet, recommander la lecture des ouvrages de Gérard Boutet et particulièrement les trois volumes qu'il consacra, en 1987, aux Petits métiers oubliés.

    Qui conserve le souvenir des faiseurs de liens, du grâleur de marrons, du barbier-perruquier, du tailleur de limes, du bourrelier-matelassier ? Le Père Noël ne serait-il pas l'une des dernières figures du savoir-faire d'antan ?

     

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  • PASSAGE JULIEN-LACROIX/PHILIPPE HIRAGA

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    Photo © Philippe Hiraga

     

    "Cette photo date de 1970. Au bout du passage, il y avait un escalier. A son sommet, on arrivait au niveau du 49 de la rue Vilin. Le passage Julien-Lacroix a totalement disparu.

    A l'époque, j'avais tendance à abuser du grand angulaire, ici la photo a été prise avec un 28 mm et la perspective est un peu faussée", Philippe Hiraga


  • PHILIPPE HIRAGA ET LA RUE VILIN

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    Photos © Philippe Hiraga

     

     

    Les photographies de Philippe Hiraga témoignent de la destruction de la rue Vilin en y ajoutant un chromatisme particulier et une saveur rouille. Elles indiquent la bascule du temps. Quelque chose fut que l'on devine. Ce quelque chose rayonne dans chacune de ces images, comme les rais d'un crépuscule immobile.

    Philippe Hiraga nous a retrouvés. Nous lui avons demandé d'évoquer son expérience de la rue Vilin.

     

    "J'ai connu Ménilmontant quand j'étais enfant à la fin des années 1950, grâce à mon père qui était artiste-peintre, diplômé du San Francisco Institute of Arts. Il a peint plusieurs toiles de Ménilmontant dans les années 1920 à 1950. Il a une toile au Musée Georges Pompidou, mais ce n'est pas Ménilmontant, c'est une vue du port de Douarnenez. Nous n'étions pas du quartier car nous habitions le 6ème arrondissement. Je suis retourné du côté de la rue Vilin en 1969, le quartier était à l'abandon, attendant la démolition. J'ai pris quelques photos, trop peu malheureusement. C'est plus tard, un peu par hasard, que je suis tombé sur les démolisseurs à l'oeuvre. C'était en 1971 mais je n'ai pas de date exacte, peut-être septembre 1971. Je peux simplement dire que le haut de la rue Vilin était totalement détruit à la fin octobre 1971. Mon témoignage est donc bien fragile", Philippe Hiraga

  • ANGLE DES RUES DENOYEZ ET RAMPONNEAU

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    Photographie Maurice Tarlo

     

    Ce commerce d'angle en déshérence m'évoque le cabaretier Desnoyez qui tenait guinguette autrefois rue de Belleville, une guinguette pouvant accueillir deux mille convives mais aussi les porte-voix de l'insurrection bellevilloise. Desnoyez, Ramponneau sont les deux noms de la révolte dont Belleville a toujours été le haut lieu tout au long du dix-neuvième siècle. Souvenons-nous que le 26 mars 1871, les conseillers municipaux de Belleville sont Charles Delescluze, Auguste Blanqui et Gustave Flourens. Flourens, condamné à mort par contumace déclarait ceci : "J'ai appris par une longue expérience des choses humaines que la liberté se fortifiait par le sang des martyrs. Si le mien peut servir à laver la France de ses souillures et à cimenter l'union de la Patrie et de la liberté, je l'offre volontiers aux assassins du pays."

    Gustave Flourens venu de l'aristocratie était aimé de tous les bellevillois tant il donna tout ce qu'il possédait, jusqu'à sa propre vie enlevée d'un coup de sabre le 23 avril 1871. L'insurgé avait trente-deux ans.

     

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    Gustave Flourens

     

  • AUX FOLIES / BELLEVILLE A LA FOLIE

    jacomin.jpgEn tournant les pages du volumineux Belleville de Clément Lépidis et Emmanuel Jacomin (Editions Henri Veyrier, 1975 ; réédition, 1980), on ne peut que s'arrêter longtemps devant les nombreuses photographies du Belleville au temps qu'il était un village. Au passage, je signale aux lecteurs de l'édition 1980 que notre rue du Pressoir y est présente en page 108. On peut voir l'immeuble dans lequel je vécus, tout au fond, au quatrième étage. La beauté qui résulte de ces images en noir et blanc confirme la thèse de Clément Lépidis selon laquelle il s'agissait de détruire, comme un règlement de compte, ce qui était marqué par la lutte contre l'oppresseur et le mélange des peuples, en un mot l'harmonie. Il fallait en finir avec cette utopie en actes, ce fouriérisme réalisé, trop d'entente nuit à la nécessaire domination des forts sur les faibles. Détruire échoua. Le quartier demeure une terre d'exil et un espace où le pêle-mêle perdure. Seulement, rien n'est aussi beau que ces passages et cours, villas et escaliers, jardins et bistroquets tels que l'ouvrage de Lépidis & Jacomin le rappele. Belleville était la montagne qui se comparait à Montmartre. Il aurait fallu casser ce qui ne tenait plus et sauver les témoignages d'un urbanisme sans plan où l'Homme est le maître des lieux, celui qui organise dans le désordre s'il le faut. Pourvu que les distances ne soient jamais trop grandes. Pourvu que Babel puisse vivre.

    Chaque dimanche, nous revenons avec des photographies de notre vingtième arrondissement. Ce sera le vingtième d'aujourd'hui, un témoignage de ce qui parle du passé au présent. En comptant sur vos yeux, vos images, votre envie de partager avec nous la construction de ce nouvel album. Montrons ensemble que l'âme de Belleville bouge encore. 

    Commençons avec un cliché de Maurice Tarlo.

     

     

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  • UNE CARTE POSTALE DE LA RUE RAMPONNEAU

     

     

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    Elle doit dater des années 48-50 puisque Jeannette, la patronne, est présente sur la photo. Elle était gentille, nous  l'aimions bien. Nous avions notre coin à nous les copains et le dimanche matin ou le soir nous y faisions des parties de billard "français" pendant que les joueurs de belote tapaient le carton en silence jusqu'à l'instant de la fin de la partie où  fusaient des exclamations de satisfaction ou de vertes critiques envers le partenaire qui n'avait pas compris l'annonce. Les épouses en ce temps là se satisfaisaient de l'absence pour quelques heures de leur mari car la place dans ces logements exigus n'était pas bien grande et puis, après une semaine de travail, c'était mérité. En ce temps-là, la télé n'existait pas. Seule la TSF avec les pièces d'André DELFERIERE peuplaient les soirées. Heureusement, il y avait le "cinoche".  Mais c'est une autre histoire. Robert

     

  • LA BARRICADE DE LA RUE RAMPONNEAU

     

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    Elle fut érigée rapidement avec l'aide de tous, moi y compris. Nous montions dans les escaliers des immeubles environnants et prélevions les sacs de sable entassés là pour circonscrire d'éventuels incendies suite à des bombardements possibles. Nous étions fiers de notre construction, mais je ne me souviens pas que quelque coup de feu fut tiré de celle-ci. Le symbole était là :  Ramponeau résistait comme en 1871. Voilà c'est tout, pourtant pendant ces jours d'insurrection, malgré mon jeune age (14 ans), j'ai parcouru Paris là  où ça se bagarrait et j'ai bien risqué plusieurs fois de ne pas être présent aujourd'hui pour en témoigner. Robert

     

     

  • RUE DE TOURTILLE

     

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    La rue de Tourtille, ouverte depuis 1730, a pris le nom d'un propriétaire de ce temps, Tourtille-Sangrain, qui avait obtenu, en 1769, avec son associé, Bourgeois de Château-Blanc, l'inventeur des réverbères, l'éclairage de Paris durant vingt ans. 

    La rue de Tourtille coupe la rue Ramponeau formée, en 1867, par la réunion de la rue de l'Orillon et de l'impasse de Tourtille (ou des Carrières) s'étendant au-delà de la rue de Tourtille jusqu'aux carrières situées au bas de la rue Piat.

  • LES ENFANTS DE BELLEVILLE

     

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    Ce sont les enfants de la rue, les môminards de Belleville. Ils appartiennent à un décor aujourd'hui disparu, celui d'un village au coeur de la ville mais un village où la pauvreté ne fait aucun doute.

     

     

  • LE MARCHE BOULEVARD DE MENILMONTANT

     

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    Un biplan vole dans le ciel, au-dessus du marché. Nous y allions, avec mon père, au rythme de la flânerie. C'était à la fin des années 1950.

     

  • BOULEVARD DE BELLEVILLE

     

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    Le boulevard de Belleville au début du XXème siècle. Ces badauds qui ne craignent pas le passage des voitures se souviennent-ils du Boeuf Rouge, du Coq Hardi, du Sauvage, de L'Epée de Bois, du Galant Jardinier, de La Carotte Filandreuse, guinguettes où le vin ne tarissait jamais ?

     

  • CRITERIUM BOULEVARD DE MENILMONTANT

     

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    Le boulevard de Ménilmontant parcouru par les bicyclistes à l'occasion du Critérium des porteurs de journaux.

     

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  • RUE DES PANOYAUX

     

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    En 1812, la rue des Panoyaux est un sentier traversant un vignoble dit le "Pas noyaux". Ses raisins étaient sans pépins. Transformé en rue, en 1837, ce sentier fut ainsi prolongé jusqu'à la rue des Plâtrières. Selon, Jacques Hillairet, le prolongement s'est appelé la rue Chaudron jusqu'en 1868.

    Voici une vue de la rue des Panoyaux, en 1945.

    Mais qui se souvient de ce passage et de son nom ?

  • RUE DU LIBAN

     

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    A l'angle des rues du Liban et Julien-Lacroix, cet immeuble existe toujours. 

    C'est en 1867 que la rue des Arts devient rue du Liban.

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  • RUE JULIEN-LACROIX

     

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    La rue Julien-Lacroix a reçu le nom d'un propriétaire en 1868. Au bout de la rue s'élève le clocher de l'église Notre-Dame de la Croix.

     

     

  • RUE DE BELLEVILLE AUX PREMIERS JOURS DE L'AN

     

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    Et voici la rue de Belleville aux premiers jours de l'an. Les passages sont cloutés. Les guirlandes de Noël ressemblent à de grosses ampoules. Les landaus sont de vrais cabriolets. Les Galeries Bellevilloises vendent articles de ménage et jouets, faïence, verrerie et porcelaine. Qui se souvient de cette enseigne ? Quel est le nom de la rue qui fait angle avec celle de Belleville ?