Complétant le billet de Jean-Claude Rihard sur les marchés de Belleville, Robert Gostanian nous adresse, venant de sa malle à trésors, cette autorisation d'exercer le commerce de vendeur de peignes datant de 1949. Témoignage d'un temps où les marchés regorgeaient de spécialités et où les petits métiers s'épanouissaient sur le pavé.
Je ne saurais trop, à ce sujet, recommander la lecture des ouvrages de Gérard Boutet et particulièrement les trois volumes qu'il consacra, en 1987, aux Petits métiers oubliés.
Qui conserve le souvenir des faiseurs de liens, du grâleur de marrons, du barbier-perruquier, du tailleur de limes, du bourrelier-matelassier ? Le Père Noël ne serait-il pas l'une des dernières figures du savoir-faire d'antan ?
Commentaires
La foire à la ferraille dans les années 50 avait lieu deux fois l'an Bd Richard Lenoir.(Printemps et automne) . Elle démarrait à la hauteur du Fg du Temple et s'allongeait de mémoire sur 4 rangs (2x2) jusqu'à la place de la bastoche!
En arrivant sur la bastille, les stands traditionnels disparaissaient au profit de stands de Fête foraine.
A l'origine de cette foire ... la ferraille ... les récupérations des poubelles parisiennes. puis avec le temps cela s'est diversifié et l'on y vendait toutes sortes de vieilleries.
Pour ma part, enfant j'y ai vendu mes illustrés (Cosmos, Atom-Kid, Buck john...). J'y ai vendu mes soldats de plomb et ceux en plastoc ...
Mais j'y ai acheté mes vieux films 9,5mm de Charlot et Buster Keaton!
Un jour, Dieu automobile a fait en sorte que cette Foire parte ailleurs et c'est encore le vieux Paris qui a payé sa contribution au monde moderne!
La traditionnelle Foire à la ferraille du boulevard Richard-Lenoir se terminait en effet par la Foire au pain d'épices.
Mon Papa ne l'aurait ratée pour rien au monde et chaque année j'avais droit à mon petit cochon en pain d'épices, sur lequel le forain avait écrit mon prénom au sucre rose. Je le conservais précieusement... jusqu'à ce qu'il soit rassis et devenu immangeable !
Cela remonte à l'avant-guerre...
Par contre, la Foire à la ferraille est demeurée boulevard Richard-Lenoir jusque dans les années 60... avec de moins en moins de ferraille et de plus en plus de brocanteurs patentés.
Lucile