Complétant le billet de Jean-Claude Rihard sur les marchés de Belleville, Robert Gostanian nous adresse, venant de sa malle à trésors, cette autorisation d'exercer le commerce de vendeur de peignes datant de 1949. Témoignage d'un temps où les marchés regorgeaient de spécialités et où les petits métiers s'épanouissaient sur le pavé.
Je ne saurais trop, à ce sujet, recommander la lecture des ouvrages de Gérard Boutet et particulièrement les trois volumes qu'il consacra, en 1987, aux Petits métiers oubliés.
Qui conserve le souvenir des faiseurs de liens, du grâleur de marrons, du barbier-perruquier, du tailleur de limes, du bourrelier-matelassier ? Le Père Noël ne serait-il pas l'une des dernières figures du savoir-faire d'antan ?