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géographie

  • PASSAGE NOTRE-DAME-DE-LA-CROIX

     

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    Jacques Hillairet nous l'apprend dans son Evocation du Vieux Paris, "le Passage Notre-Dame-de-la-Croix, long de deux cent vingt mètres, a, à certains endroits, une largeur de deux mètres ; il reçoit de courtes et pittoresques ruelles de même largeur (le Passage d'Eupatoria, ex-Passage de l'Alma jusqu'en 1877, de quatre-vingt-dix mètres de long, la Cité Billon, de quarante-deux mètres de long, la Cité de L'Isly, de soixante-dix mètres de long) qui font avec lui un ensemble très caractéristique du vieux village de Belleville.

    Le Passage Notre-Dame-de-la-Croix se termine en se divisant en deux branches aboutissant : l'une, rue des Couronnes, numéros 90-94, l'autre, rue des Couronnes, numéro 96. Il avait fait partie du Passage Piat, avant que l'ouverture, en 1881, de la rue des Couronnes ne l'eût coupé en deux tronçons ; son tronçon sud a reçu à cette date le nom de l'église voisine."

  • RUE DE BELLEVILE

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    La rue de Belleville, indiquée sur les plans de 1672, s'est appelée, de 1836 à 1868, rue de Paris pour sa partie comprise entre le boulevard de Belleville et la rue Compans, et rue du Parc pour celle comprise entre cette dernière et le boulevard Sérusier. Ce nom du Parc lui venait de ce que sa section comprise entre les deux extrémités de la rue de Romainville avait été ouverte sur les terrains de l'ancien parc du château de Ménilmontant.

    La rue de Belleville constituait la principale rue de l'ancien village de Belleville.

    Lorsque avant la Révolution, venant de Paris, on avait franchi la barrière de Belleville, alors en cours de construction, on sortait de la Basse-Courtille et on entrait dans la Haute-Courtille ; celle-ci s'étalait jusqu'au bas de la montée, soit jusqu'à la proximité de la transversale formée par les rues Saint-Laurent (Rébeval) et Piat. La grande rue de Belleville était alors assez sale quoique les eaux d'égout qui dévalaient aux environs du débouché de la rue de Tourtille ; des guinguettes avec cour, jardinet et tonnelles la bordaient des deux côtés. Source : Evocation du vieux Paris, volume 3, Jacques Hillairet.

     

  • RUE DU PRESSOIR/ALTITUDE : 116 METRES AU-DESSUS DE LA MER

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    Armoiries de Paris

     

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    Chanteur de rue Pyrénéen avec son orgue de barbarie en route pour Ménilmontant au début du 20e siècle


    Les altitudes par rapport au niveau de la mer varient de 26 mètres au bord de la Seine, à Grenelle, à 129 mètres à la station de métro « Télégraphe ».

     

    Liste des  principaux sommets parisiens :

     

    Télégraphe : 129 mètres

    Montmartre : 128 mètres

    Ménilmontant : 118 mètres

    Belleville : 115 mètres

    Rue du Pressoir : 116 mètres

    Buttes-Chaumont : 101 mètres

    Montsouris : 78 mètres

    Charonne : 65 mètres

    Montagne Sainte-Geneviève : 60 mètres

    Butte-aux-Cailles : 60 mètres

    Maison-Blanche : 53 mètres

     

    Bienvenu Merino

     

  • FORMULAIRE POUR UN URBANISME NOUVEAU

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    Nous nous ennuyons dans la ville. Il n'y a plus de temple du soleil. Entre les jambes des passantes les dadaïstes auraient voulu trouver une clé à la molette, et les surréalistes une coupe de cristal, c'est perdu. Nous savons lire sur les visages toutes les promesses, dernier état de la morphologie. La poésie des affiches a duré vingt ans. Nous nous ennuyons dans la ville, il faut se fatiguer salement pour découvrir encore des mystères sur les pancartes de la voie publique, dernier état de l'humour et de la poésie :

    Bains-Douches des Patriarches

    Machines à trancher les viandes

    Zoo Notre-Dame

    Pharmacie des Sports

    Béton translucide

    Scierie Main-d'or

    Centre de récupération fonctionnelle

    Ambulance Sainte-Anne

    Cinquième Avenue café

    Rue des Volontaires Prolongée

    Pension de famille dans le jardin

    Hôtel des Etrangers

    Rue Sauvage

    Et lapiscine de la rue des Fillettes. Et le commissariat de police de la rue du Rendez-Vous. La clinique médico-chirurgicale et le bureau de placement gratuit du quai des Orfèvres. Les fleurs artificielles de la rue du Soleil. L'hôtel des Caves du Château, le bar de l'Océan et le café du Va et Vient. L'hôtel de l'Epoque.

    Et l'étrange statue du Docteur Philippe Pinel, bienfaiteur des aliénés, dans les derniers soirs de l'été. Explorer Paris.

    Et toi, oubliée, tes souvenirs ravagés par toutes les consternations de la mappemonde, échouée aux Caves Rouges de Pali-Kao, sans musique et sans géographie, ne partant plus pour l'hacienda où les racines pensent à l'enfant et où le vin s'achève en fables de calendrier. Maintenant c'est joué. L'hacienda, tu ne la verras pas. Elle n'existe pas.

    Il faut construire l'hacienda.

    Toutes les villes sont géologiques et l'on ne peut faire trois pas sans rencontrer des fantômes, armés de tout le prestige de leurs légendes. Nous évoluons dans un paysage fermé dont les points de repères nous tirent sans cesse vers le passé. Gilles Ivain

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    in INTERNATIONALE SITUATIONNISTE

    Numéro 1 - Juin 1958