Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

DANS MA RUE

 

Rue Ramponneau 77.jpg

Photo prise par mon frère, depuis le 1er étage du 16 de la rue Ramponneau

 


Pauvre rue que la mienne, celle de mon enfance, de mon adolescence et d'homme jeune, du temps où on m'appelait "Poulbot". Parfois une vieille que je croisais et que je saluais me disait : " Dis-donc-toi, tu sais, je t' connais, j'ai été à l'école avec ta grand-mère... " . Je souriais et je continuais mon chemin avec un sentiment de sécurité. Dans ma rue, il ne pouvait rien m'arriver, j'étais chez moi...

 


Mon pauvre Belleville, ma rue Ramponeau où es-tu ? Toi, si fière de tes Poulbots.

 

 

Fréhel avant-guerre chantait une chanson qui ravive ma peine : Où est-il mon moulin d'la Place Blanche, mon tabac et mon bistrot du coin, tous les jours pour moi c'était dimanche...

 


Ma rue c'était, côté impair, la laiterie fromagerie de Mme et M. Rouget, le boulanger et le marchand de frites avec un cornet à deux ronds       (comme dans la chanson), ensuite le resto au coin de la rue Desnoyer et puis encore une épicerie, la boucherie chez Bosky où la patronne était une très jolie femme, je le dis avec respect, et sa fille Hélène qui n'avait rien à envier à celle de Troie... La charcuterie  Roux chez laquelle je voyais chaque jour une très vieille et pauvre femme venir chercher dans un pot à lait sa portion de soupe que lui offrait la patronne. Il a été dit plus tard, à sa mort, que cette (pauvre) vieille ne l'était pas tant que cela car on avait découvert sous son grabat un magot se montant à un million !  Ensuite le coiffeur, je me souviens des après-midi quand le client se faisait rare et que moi, j'étais assis sur le trottoir, les pieds dans le caniveau, il m'appelait : " Dis Robert, viens là que j'te fasse quelques échelles de pompier ".  Je m'asseyais sur le fauteuil et d'un appui de son pied sur la pédale, je me sentais monter à la bonne hauteur de son ouvrage. Il s'ennuyait à rien faire, et puis ma mère était bien contente car c'était gratuit. Encore le marchand de couleurs Bazard où l'on trouvait de tout, ça sentait la peinture, le pétrole et la benzine. Des balais à tous usages pendaient du plafond avec des quincailleries de toutes sortes. L'horloger dans sa minuscule boutique et l'escalier où habitait Anna. Le boucher de cheval que je voyais parer sa viande dès quatre heures du matin quand jeune homme je rentrais tard du bal. La boulangère, Mme Durand, qui parfois en plus de la pesée du  pain de quatre livres ajoutait un gâteau invendu de la veille. Le boulanger aussi se levait de bonne heure mais son soupirail était trop haut sur le mur pour pouvoir y jouer les "effarés". Après je ne sais plus, ah! si, il y avait l'épicerie chez Mario et son frère, encore plus loin se trouvaient "les maisons neuves", nous les appelions ainsi car elles l'étaient. La preuve, elles avaient l'ascenseur dans lesquels  nous allions nous payer un voyage dans les étages. Et puis dans le fond du passage, il y avait le lavoir, quelle volière alors ! Les femmes tapant fort sur leur linge ! Elles allaient chercher de l'eau chaude à une énorme fontaine en échange d'un jeton rond avec un perçage au milieu qu'il fallait  glisser dans la fente de l'appareil. Ca chantait de partout, on discutait ferme, parfois même on s'invectivait et bien plus, pour une place que l'on disait réservée. Les gosses couraient les pieds dans l'eau, omniprésente, et chacune s'en repartait avec un gros baluchon sur l'épaule. Elles étaient courageuses ces femmes, car en ce temps-là, pas de machine à laver, déjà beau celle qui avait l'eau sur l'évier car bien souvent c'était sur le palier ou dans la cour. Après des petits commerces que je connaissais moins, on arrivait à la rue de Tourtille avec une charcuterie au coin, on traversait la rue : un immeuble où habitait mon copain Guy et puis l'école de garçons que je n'ai pas fréquentée.

 

 

Retour en bas sur le coté pair de la rue, le tabac qui faisait le coin avec le boulevard. Je me souviens que le long du mur, une tige de métal descendait et cette tige avait la particularité d'être mal isolée d'une alimentation électrique. Quand on l'enserrait de la main, elle libérait un courant qui vous chatouillait tout le corps, on trouvait cela drôle, et même pour en augmenter la puissance on plaçait un pied dans l'eau, on formait parfois une chaîne à plusieurs, jusqu'à ce que l'un de nous s'échappe vaincu par la tension trop forte. Nous avions alors des jeux très simples...

 

 

Chez Rousseau, c'était la librairie, marchand de journaux et sucreries. Je me souviens de deux caramels pour cinq sous. Et le garage au dessus duquel habitait une jeune fille nommée Paulette. A la Libération, elle était vêtue d'une robe bleu blanc rouge du plus bel effet. J'avais partagé avec elle le premier prix d'un concours de chant en 43-44, sorte de radio crochet qui s'était tenu aux "Folies Belleville"; rue de Belleville. Elle était Eliane Celis et moi Jean Kiépura, mais ceci est une autre histoire à développer une autre fois. Au 10,  je me souviens de madame Flora et d'une famille d'origine italienne : Marcelle, Antoine, Raymond, Nina si jolie qui adorait le "Clair de lune" de Debussy et enfin, Pierre le petit dernier.

 

 

J'en ai mangé des spaghettis chez eux, et faits "maison",  qui séchaient sur les armoires. Un restaurant au 12 où habitait Marcel Tarlo qui ne se souvient pas de moi, et puis Roland Roussin, Jacqueline ( la grande) et puis le 14 avec le bougnat et sa femme, des Auvergnats qui avaient le teint aussi noir que le charbon qu'ils livraient, et leur fille. Au 14, la particularité de cet immeuble, c'est qu'il n'était pas relié au "tout à l'égout " et, environ deux fois l'an, La pompe à ... venait nuitamment faire son travail d'aspiration. L'hiver cela passait à peu près inaperçu mais l'été, s'il faisait chaud, les fenêtres ouvertes avec le bruit mais surtout l'odeur, étaient insupportables. Il fallait bien en passer par-là. Le 14 a été démoli sans que son raccordement fut effectué.

 

 

Le 16, c'est là que je suis arrivé en sortant de St.Louis en 1930. Mais restons en là pour cette fois, car ma vie commence en cet endroit et il y aurait beaucoup à dire,  je me réserve peut-être pour une autre fois.

 

 

Continuons notre voyage dans la rue.

 

 

Au 18, une épicerie que mes parents ont tenu pendant un temps. Il y avait Liliane. R qui se coiffait à la Véronica Lake, vedette de cinéma américaine des années 50.  Nous étions de très bons amis et nous en avons passé des heures à discuter  devant sa porte avant de rentrer chez soi.  L'herboriste avec ses grands flacons colorés et sa balance avec des poids, cela sentait bon, un mélange d'herbes, de savon et de bonbon. Un fleuriste, une teinturerie au 20 et 22 avec une cour immense, Gilbert M. ce grand garçon d'origine italienne je crois. Le café "Le bar des amis". Après, je connais moins, c'est curieux mais je m'aperçois qu'à quelques mètres près, mon univers parfois se rétrécit, pourtant c'est toujours ma rue.

 

 

Au coin de la rue Ramponeau, il y avait la rue de Tourtille, une brasserie qui vendait de la bière à la tireuse, et en face chez Marty, la grande librairie, des gens charmants, érudits qui savaient vous conseiller dans vos recherches d'ouvrages, et puis ils vendaient aussi des bonbons, toutes sortes de matériels pour l'école. Après, rien ou si alors, le célèbre 46, le commissariat, la "Rousse", les flics quoi? A Belleville, on naissait avec une certaine méfiance envers ces gens-là, on préférait les ignorer, on regardait discrètement passer les "hirondelles" à vélo le soir quand ils partaient en chasse avec leur casquette plate et leur pèlerine qui vous renversait un mec d'un seul coup. Je ne sais toujours pas pourquoi on appelait " le chien du commissaire" son adjoint ?   Voilà c'est fini pour ma rue, j'ai du en oublier pas mal dans mon voyage, mais je suis sûr que quelques Poulbots comme moi complèteront amplement le paysage.  A bientôt. Robert

 


3 Millions rue Ramponneau.jpg

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Continuez, Robert, continuez svp !
    Je me souviens moi aussi de la rue Ramponeau. J'y venais à la bibliothèque.
    Ce n'était pas très agréable car on ne pouvait y "fouiner" à loisir :on devait demander les livres désirés à la préposée. C'était l'ancienne méthode. J'ai changé par la suite pour celle de la rue des Cendriers qui était plus moderne.
    A bientôt, j'espère.

  • Bonsoir les Amis !

    Oui Robert, continuez......car plus rien de tout cela n'existe.....Nous nous "régalons"tous, je suppose ! L'on s'y croirait.... Je viens souvent...dans mes pensées, dans notre quartier ! Lorsque vous citez l'Italien chez qui l'on faisait des pâtes,chez moi aussi, Maman, mes grands parents, confectionnaient les pâtes fraîches.."la pasta" Ce sont mes racines maternelles.

    A bientôt..

    Nicole

  • Bonsoir les Amis.....

    En relisant les commentaires, et notamment celui de lucile faisant référence à la bibliothèque de la rue Ramponneau, je me souviens de mes aller retour à la bibliothèque de la rue Sorbier, à côté du square. Je devais avoir environ 10, 12 ans. Nous pouvions lire sur place, et emmener des livres....et les ramener à une date précise. C'est un retour dans le temps......

    A Bientôt.

    Nicole

  • Merci Robert

    J'ai rassemblé tous vos écrits pour en faire un dossier je l'ai édité et l'occasion venue, je vais ainsi le montrer à votre ancien copain marcel tarlo .
    Cela va lui rappeler beaucoup de souvenirs de sa rue ramponneau .
    Continuez Robert à nous commenter tout ce qui vous passe par la tête.
    Vos souvenirs avec mon papa, remontent à quelle date ?

    Tout cela est très intéressant...
    A bientôt
    Maurice Tarlo

  • Bonjour Maurice. Mes souvenirs avec Marcel, votre père, remontent à notre enfance, j'ai l'impression de l'avoir toujours connu. Je ne me souviens plus de l'école qu'il fréquentait, pour moi ç'était sur le boulevard de Belleville; la maternelle puis la grande. Dans mes souvenirs nous étions très bons copains, à la différence que lui était du genre sérieux, plutôt "intellectuel" moi j'étais le poulbot, une sorte de tendre voyou. Nous ne fréquentions pas les mêmes endroits et avions des passes temps différents. Je reste encore surpris qu'il ne lui reste pas le moindre souvenir de nos relations. Demandez-lui s'il se souvient d'Anna qui habitait en face du 12 au coté de la boucherie chevaline, et aussi d'Hélène Bosky et de son frère, enfants de l'autre boucherie, et puis de Roland ROUSSIN qui habitait comme lui au 12, enfin du fils du coiffeur d'en face. Je ne puis faire plus pour me rappeler à son souvenir. Saluez-le de ma part.
    Au revoir. Robert

  • Merci Robert

    Sans vouloir insister sur l'époque, comme mon père est né en 1930.
    Vous vous souvenez de l'école(Bd de Belleville) de son enfance,cela remonte lorsque vous aviez 10 ans ? Vous souvenez vous après la guerre aussi ?

    Moi je me rappelle du directeur de l'école de garçon du Bd de Belleville, il se nommait M.Badier.

    Il a toujours été du genre sérieux et il l'est encore.
    Il avait un talent dans le dessin, il a réussi à dessiner une Joconde .

    Continuez à nous narrer vos souvenirs c'est vraiment bien de lire de tels souvenirs...
    Maurice Tarlo

  • Bonjour Maurice. Le dernier dirlo que j'ai connu Bd. de Belleville se nommait:
    BAZIRE ou BASIRE et je ressens encore sur ma joue la monumentale baffe qu'il m'a filé pour être arrivé une nouvelle fois en retard ( j'étais chaque jour en retard) c'est vrai la baffe était terrible, mais ce fut la dernière, et en 43 ou 44, je ne sais plus, il ne m'a pas revu.
    C'est surprenant mais je n'arrive pas à lui en vouloir, même à présent!
    Après guerre et pendant la guerre; oui je m'en souviens et j'aurai l'occasion d'en parler une autre fois. Je repense à quelque chose; n'aviez-vous pas des liens familiaux avec le tailleur du 12, C'est sur les volets de cette boutique que j'ai en 1939, lu en me faufilant dans la foule, l'avis de mobilisation générale. J'avais 9 ans!

  • Bonsoir Robert,
    Je viens de voir mon papa aujourd'hui et nous en avons profité pour déjeuner au petit restaurant du coin avec ma maman. Cela leur a fait beaucoup de plaisir.

    La discussion avec mon papa Marcel Tarlo a porté sur tous les souvenirs que vous avez évoqués, et notamment sur l'énumération des différents commerces bordant la rue Ramponneau. Je vous tire mon chapeau pour la mémoire que vous avez gardé, c'est incroyable comme vos souvenirs soient restés aussi vivaces.

    Alors à l'évocation de la multitude de commerces de la rue Ramponneau, cela ne l'a pas laissé indifférent mon papa qui a gardé aussi des souvenirs que je vais vous conter un peu plus bas . Tout d'abord

    Mon papa est né en février 1930, il a vécut au 12 rue Ramponneau, avec sa soeur Madeleine et sa mère, mon grand père a a été fait prisonnier et il est mort dans un camp en Pologne sans que je puisse en faire sa connaissance. La second guerre a laissé des traces dans beaucoup de familles françaises.

    De 1941 jusqu' à 1945, mon papa a été placé à l'assistance publique et ce n'est qu' à la fin 1945 qu'il est revenu au 12 rue Ramponneau.
    A ce moment là il a repris le chemin de l'école (3ème), il a réussit son DEPP à l'âge de 11 ans, à l'école de fille de la rue Julien Lacroix, il m'a dit sur le nombre d'élèves qui l'avaient passé environ 3 ou 4 l'ont réussis.

    Mon papa n'a pas l'internet contrairement à vous Robert, je lui ai donc imprimé le dossier des commerçants de la rue Ramponneau et des cinés.

    Dommage qu'il ne soit pas souvenu de vous .

    Mon père se rappelle du nom du coiffeur: M. GRYNZPLAN, mon papa s'était lié d'amitié avec son fils avec lequel ils étaient allés au cinéma voir en couleur
    Robin des Bois ; Caruso au Paramount, Gaumont Palace, Le Normandie. Son fils copiait les devoirs sur ceux de mon père.

    Vous avez parlé d'un gars d'origine Italienne, mon papa dit qu'il s'appelait CODOGNOLA et qu'il fut un crac du judo il atteint la ceinture noire 2ème dan.


    Un restaurant en face ... WARCHAVSKI

    Moi je lui ait montré la photo prise par votre frère où l'on voit une camionnette de Police à contre sens de circulation, je lui fait remarqué dans le bas à droite
    en descendant vers le Bd de Belleville près de la rue Desnoyez, mon papa me dit que le restau qui était à l'angle, mon père s'est marié dans cet établissement.

    Moi je me rappelle de la laiterie, quand ma grand-mère allait faire ses courses
    Chez HAUSER.

    Sur le Bd de Belleville face au bureau de tabac, Chez Nono ou chez Néness

    Le garage était tenu par un certain STERN qui possédait un gros chien loup.
    Mon papa se rappelle du petit fils, Alain.

    Le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, mon papa se rappelle de son fils un nommé Serge, mais sans être certain .

    La concierge du 12 rue Ramponneau Mme Bertin, à ce moment là dans Paris tous les immeubles étaient sous l'autorité des concierges qui avaient souvent une forte personnalité.
    Personne ne pouvait pénétré sans parfois avoir un rappel au savoir vivre.
    Car mes petits souvenirs du 13 la rue du Moulin Joly juste derrière le Bd de Belleville la concierge s'occupait du courrier des locataires et elle était très présente et avait beaucoup d' autorité. Souvent la police obtenait beaucoup de renseignements grace à elle.

    J'espère que vous vous portez bien.
    Bien affectueusement
    Maurice Tarlo

  • Bonjour Maurice.
    Je suis très heureux et vous félicite pour l'intérêt que vous portez à ce vieux quartier qui est le nôtre, et votre père a bien de la chance de trouver en vous ce messager qui lui rapporte les nouvelles des anciens comme moi. Je me doute combien il doit goûter que vous partagiez avec lui les moments de sa jeunesse qui procure cette mélancolie positive; C'est de la joie à l'état pur.
    Vous me rappelez quelques noms oubliés, j'en suis content. Je vous l'avais bien dit, Marcel votre père était du genre sérieux, je ne m'étonne pas de sa réussite dans les études; moi il m'a fallut, avec beaucoup de mal, rattraper plus tard ce que je n'avais pas appris, mais j'ai eu la chance de ne pas m'en être trop mal sorti.
    Pour ce qui est des concierges, je les connais bien, ma grand-mère et ma mère après elles, ont été concierges au 16 de la rue; il est notoire qu'en ces temps les concierges avaient un vrai pouvoir, et le mot n'est pas trop fort; elles encaissaient les loyers et de ce fait pouvait donner un délai supplémentaire à leur règlement, elles établissaient les certificats de domicile, choisissaient le nouveau locataire ( le "donné à dieu", gratification d'arrivée ou de départ, en cas de reprise ), servaient de témoin avec les commerçants patentés pour l'octroi des documents officiels et le cas échéant donnaient des renseignements lors des enquêtes de moralité. Elles ont été considérées, à une certaine époque, comme des auxiliaires de la police. Ainsi il y eut, comme dans toutes corporations, de bonnes et mauvaises concierges!
    Je suis heureux de vous lire. Un salut à votre père et à bientôt sur la toile. Amicalement. Robert

    P.-S. Je me souviens tout à coup avoir connu pendant très longtemps, l'existence d'une palissade rue de la Fontaine- au-roi, soit avant le boulevard ou sur la gauche en descendant la rue du Moulin-Joly; l'avez-vous connue? Elle m'a toujours fait penser à la chanson de CH. Trenet "Le coin d'ma rue" avec "sa palissade et son foyer d'embuscade" Un détail: j'ai travaillé chez un peaussier rue de Vaucouleurs, je n'en menais pas large quand le matin, j'arrivais en retard et que je voyais de loin le patron décrocher les volets de la boutique que normalement j'étais chargé d'enlever…

  • Bonjour,

    Alors, le "gard d'origine italienne", c'est mon grand-père... Ca me fait tout bizzare de voir le nom de mon papy sur internet, vous ne pouvez pas imaginer.

    Bref, juste pour une petite rectification, Jean Codognola a atteint la 5° Dan.

    Bonne journée.

  • Bonjour,
    En effet Jean Codognola était cinquième dan.
    Il a été mon maître de judo dans les année 80 à
    Puteaux.
    J'ai un très bon souvenir de Codo ,tel on le surnommait.

  • Bonjour
    En effet Jean Codognola était cinquième dan.
    Il a été mon maître de judo dans les année 80 à
    Puteaux.
    J ai un très bon souvenir de Codo ,tel on le surnommait.

  • J'ai tapé sur Google ''herboriste rue des Couronnes'' et ai eu la chance de tomber sur ce blog. Ici l'on parle d'un herboriste, mais un qui se serait trouvé rue R., car à l'époque - avant la suppression du métier par Pétain -, ils étaient nombreux, je ne pense pas que cela soit mon grand-père, Lucien NAUCHE (30, rue ds Couronnes). Exproprié dans les années 50, il a poursuivi sa carrière dans sa parfumerie bd R.Wallace avec ma grand-mère à Puteaux (décidément! cf message pcdt), et tous 2 sont décédés il y a 10 et 7 ans, à 99 et 93 ans. Si qqn avait des photos de la boutique, des anecdotes, positives ou négatives?!

    Qui a connu la colonie Ste Thérèse à Vauville, la paroisse Nte Dame de la Croix au temps de Jean GOMBERT, Colette et Françoise NAUCHE?

    Merci pour toutes ces belles pages que je découvre.

Les commentaires sont fermés.