Absolue rareté, le film de Robert Bober En remontant la rue Vilin, cette rue témoignée par Georges Pérec qui y vécut, sera projeté à la Bibliothèque Nationale de France, le mardi 8 juin à 12h30 au Petit Auditorium de la Bibliothèque Nationale de France. Entrée Libre.
En remontant la rue Vilin, de Robert Bober (1992) : Georges Pérec naquit et vécut enfant dans cette rue de Belleville à Paris, aujourd’hui détruite. Le cinéaste revient sur les traces de son ami à partir des textes mêmes de l’écrivain et de très nombreuses photographies.
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Commentaires
Bonjour,
C'est un peu tard que je découvre ce blog, j'ai habité rue des Maronites jusqu'en 59/60 à la démolition, au 27 au dessus du bal de chez José. Si j'écris, c'est parceque j'ai lu un message de Nicole Bourg-Andréani. Je suis allé en classe avec Andréani, j'ai les photos de cette époque avec MM Mondolini ou Roche. Très ému aussi par l'évocation du cordonnier, je pourrais parler de Warsée et sa mystérieuse machine, du dépôt de bois Legrand, et si elle allait acheter le lait rue du Pressoir, c'était chez Terreau. Dans d'autres messages, il est question d'une mère qui faisait des finitions, c'était le cas de la mienne et j'ai moi aussi porté ces gros ballots chez le repasseur du passage, etc... J'aimerais bien échanger quelques souvenirs, à bientôt à tous". Gérard Auvert
Bonjour à tous.....
Je suis très émue de découvrir votre témoignage "Gérard" ! En effet, je suis la cousine germaine de Michel et Claude Andréani, de josiane etc.....C'est le Nom de ma mère. Mon nom de jeune fille étant Bajon-Andréani. je suis partie en 1958-1959.
Non, ce n'est pas moi qui portait des ballots. Ma mère était couturière.
Elle travaillait avec une amie, qui elle,était à son compte. Elle avait un petit atelier dans la cour du 31, rue des maronites. mes cousins habitaient au 34, rue des maronites. Si vous le désirez, nous pourrions échanger quelques souvenirs de notre enfance.......c'est très émouvant. Nous habitions la même
rue. Vous souvenez vous du boulanger qui offrait les gâteaux restants aux
enfants des clients...le mercredi soir car le jeudi c'était le jour de fermeture.
Au plaisir de vous lire,Gérard.
Cordialement
nicole
En poursuivant ces échanges qui échappent un peu à un quelconque fil directeur.
Vous étiez donc au 34, l'immeuble d'un café qui devait s'appeler bar des fleurs je crois, pour nous c'était un immeuble cossus, qui existe encore! Moi c'était donc au 27, au dessus du café/bal chez José, étant au 3ème, nous avions une vue agréable et ensoleillée jusqu'à la rue Etienne Dolet par dessus les toits du marchand de bois. La rue des Maronites était effectivement une rue vivante et pleine de commerces. J'étais peu associé à tout cela car ma mère était très stricte et je n'allais pas jouer dehors. J'avais un copain d'école passage des Champs et c'était là toutes mes fréquentations.
J'étonne mes enfants en leur disant qu'il y avait des livraisons avec des chevaux, qui parfois glissaient sur les "clous" et tombaient empétrés dans leurs brancards. Le boucher de cheval venait préter main forte, grand spectacle assuré pour les enfants.
Vous semblez très nostalgique, j'ai un peu dépassé ce stade, il s'agit d'un passé définitivement révolu, agréable à retrouver, mais hélas inaccessible.
Je ne sais pas trop comment évoquer ces années en rangeant bien mes propos, tout est assez mélangé et vient en désordre! Avez vous des photos, ou comme moi êtes vous démunie?
A bientot
Gérard