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robert bober

  • QUE RESTE-T-IL DE LA RUE VILIN ?

     

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    RIEN DE RIEN

     

    Ni un brin de son architecture, ni une seule planche de ses volets de noyer, ni une clef de serrure forgée par le maître artisan du quartier du Pressoir. Pas même ses cendres ! Où ont-ils abandonné les restes et les souvenirs de la maison du typographe de la bande à Bonnot ?  Où se trouve la tombe, la sépulture de notre illustre rue ?  Restent les photos de dizaines de photographes du tout Paris, venus inhumer  le beau assassiné. Faut-il hurler aux citadins de Paris que c’est notre ville qu’on assassine, que c’est notre patrimoine que l’ont abat lequel appartient à nous autres Parisiens. Nous ne pouvons nous taire, nous ne pouvons fermer notre gueule et nous laisser mettre des muselières. Pour le respect de ceux qui ont lutté  afin de soutenir le patrimoine des Parisiens à qui appartient la ville. Pour l’équilibre et la précieuse beauté de Paris.

     

    Déjà, furent crevées les Halles Baltard et le cœur historique de Paris, le quartier de Montparnasse livré au préfet de Paris et aux hommes au pouvoir en ces temps, si peu scrupuleux. Le 13e arrondissement et une partie du 15e juché sur des assises tremblantes,  la Défense, silhouette vulgaire, offerte aux travailleurs, aux bureaucrates, aux baladins croyant que c’est ça le Paris illustre. Sans compter les frappes chirurgicales un peu partout dans notre ville. Regardez un tout petit peu, dans vos promenades ce qu’ils font de la ville, comment ils la maltraitent, comment ils n’ont point de scrupules pour les Parisiens qui méritent plus que ce que leur réservent certaines personnalités au pouvoir depuis des lustres.

     

    RAPPEL SUR LA RUE VILIN

     

    C’était  une petite rue de Ménilmontant. Une rue classée en 1863, puis déclarée îlot insalubre cent ans plus tard, une rue aujourd’hui entièrement démolie. Une rue où Georges Pérec, l’auteur de La vie mode d’emploi, vécut enfant et dans laquelle il retourna, une fois par an, de 1969 à 1975, pour un livre qu’il écrivait. De cette rue Vilin, il ne reste que les quelques cinq cents photos prises par toutes sortes de photographes et les textes consignés par Pérec dans les années 1970. Le réalisateur reconstitue immeuble par immeuble le puzzle du lieu, réalisant tout à la fois un film sur la rue, un film sur la photographie et un film sur Georges Pérec et l’obsession de la mémoire.

     

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    « EN REMONTANT LA RUE VILIN »

     

    Un film de Robert Bober, né le 17 novembre 1931 à Berlin. En 1933, il fuit avec ses parents l’Allemagne nazie. Ils se réfugient en France. Il quitte l’école à quinze ans pour devenir successivement tailleur, potier, éducateur. Il sera l’assistant de François Truffaut sur Les 400 coups, Tirez sur le pianiste, Jules et Jim.

    Réalisateur depuis 1967, il obtint en 1991 le Grand Prix SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Il publie Récits d’Ellis Island en collaboration avec Georges Pérec et Quoi de neuf sur la guerre ? Bienvenu Merino

     

     


     

     

     

  • GEORGES PEREC/EN REMONTANT LA RUE VILIN

     

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    En remontant la rue Vilin est un film de Robert Bober et Georges Perec réalisé en 1993. Georges Perec vécut dans cette rue classée en 1863, déclarée insalbubre puis finalement détruite. 

    Les archives de l'INA nous donnent l'occasion de retrouver Georges Perec à Belleville, sur les lieux de son enfance, en mars 1976. Il évoque ce qui n'est plus qu'un souvenir de rue.

    VOIR

    LE BELLEVILLE DE GEORGES PEREC


    CONSULTER

    LE SITE DE L'ASSOCIATION GEORGES PEREC

  • EN REMONTANT LA RUE VILIN/BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE/MARDI 8 JUIN

     

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    Absolue rareté, le film de Robert Bober En remontant la rue Vilin, cette rue témoignée par Georges Pérec qui y vécut, sera projeté à la Bibliothèque Nationale de France, le mardi 8 juin à 12h30 au Petit Auditorium de la Bibliothèque Nationale de France. Entrée Libre.

     

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    Rue Vilin

     

     


    En remontant la rue Vilin,
    de Robert Bober (1992) : Georges Pérec naquit et vécut enfant dans cette rue de Belleville à Paris, aujourd’hui détruite. Le cinéaste revient sur les traces de son ami à partir des textes mêmes de l’écrivain et de très nombreuses photographies.

     

    A PROPOS DU FILM, CONSULTER LA PAGE EVENEMENT DE LA BNF

     

     

    BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE

    Quai François-Mauriac 
    75706 Paris Cedex 13 
    Téléphone : 33(0)1 53 79 59 59

     

     

    Métro
    Lignes 6 (Quai de la gare), 14 et RER C (Bibliothèque François-Mitterrand)
    Bus
    Lignes 89, 62, 64, 132 et 325