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PARFOIS, JEAN-CLAUDE RIHARD SE SENT COMME UN VIEUX CHIEN

 

2 Rue Vilin- Identifié et crédité.jpg

 

Habitant en province depuis maintenant quarante-et-un ans, je n'ai pas oublié le quartier de mes vingt-cinq premières années. A chaque fois que j'ai l'occasion de monter à Paris, je ne puis m'empêcher d'aller faire mon tour dans ces lieux si riches en souvenir : rue des Couronnes, rue Vilin, rue des Maronites, rue du Pressoir, boulevard de Belleville, rue de Ménilmontant. Je me sens comme un vieux chien qui rechercherait ses anciennes pissettes pour y refaire quelques gouttes !
Le propos est trivial, j'en conviens ... et pourtant ... n'est-ce pas un peu la vérité ? Jean-Claude Rihard

Palikao et Synagogue-Crédit Battaglia Raymond.jpg


 

Commentaires

  • "Comment en a t-on fini? Une seule question mérite d'être posée: comment expliquer que ce coup de grâce à Paris ait pu être donné au temps du Général de Gaule, que cet acte sans gloire ait été accompli en ce temps de grandeur, que la capitale du royaume ait été mise à l'encan sous le règne de son dernier roi? Et avec les conseils du plus grand écrivain de son temps? Et avec le concours du ministre le mieux fait pour sentir et respecter l'irremplaçable beauté de la ville?De Gaulle et Paris, c'est à dire aussi Malraux et Paris, Pompidou et Paris: voilà le grand sujet, dont le troisième terme surtout me retiendra, comme on le devine par ce qui précède. Des deux premiers en effet je ne sais rien de plus que ce que chacun peut savoir, deviner ou sentir. Et puis, si "De Gaulle et Paris" et" Malraux et Paris" ne sont que des questions annexes et secondaires,en marge de vastes problèmes, l'un d'histoire, l'autre de littérature, "Pompidou et Paris" est un problème majeur et qui suffit à lui même, aussi bien en ce qui concerne Pompidou qu'en ce qui concerne Paris". Extrait, page 265-266 de "L'assassinat de Paris" du magnifique, Louis Chevalier.
    "Soit dit en passant : qu'il est beau notre vieux Paris rajeuni." De Gaulle: allocution télévisée prononcée le 31 décembre 1963; Merci Jean-Claude Rihard des 2 photos des années 60 que vous nous avez envoyé pour publication. La rue Vilin méritait-elle une telle injustice, alors quelle était superbe et en bon état. Bienvenu Merino

  • En voyant cette photo de la synagogue, je me suis souvenu que l'on disait toujours, dans mon enfance, que la rue Julien Lacroix réunissait "tous" les cultes.
    En effet, l'église N.D.-de-la-Croix, sur la place, à l'entrée de la rue, la synagogue pratiquement au milieu, puis le temple presque au débouché sur la rue de Belleville.
    Nul ne pensait alors à l'Islam...
    Lucile

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