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UN GOSSE DE LA BUTTE (RUE DES CASCADES)/1964

 

 

Le titre original de ce film réalisé par Maurice Delbez est Rue des Cascades et l'on comprend pourquoi. Cette cartographie de Ménilmontant est une splendeur pour celles et ceux qui connurent le quartier au début des années 1960.

Adapté d'un roman de Robert Sabatier (Alain et le nègre, 1953), Un gosse de la butte (Rue des Cascades) fut scénarisé par Jean Cosmos avec une musique d'André Hodeir.

Le film est sorti en salles le 2 décembre 1964.

Commentaires

  • Très impressionnant de revoir les images de son enfance!
    Ce tournage a d'autant plus de valeur qu'il représente typiquement une frontière temporelle.
    En effet, on y voit des endroits qui étaient les mêmes dans les années 40 et en arrière plan, les tous premiers immeubles construits dans la fin des années 50 sur le plateau de la rue du Transval à côté de la villa Castel .
    Cette dernière toujours présente est parfois accessible malgré le digi-code, la porte est parfois entrouverte! Cela vaut le coup d'oeil. Ces emplacements dans les années 50 n'étaient que des terrains vagues, j'y ai fumé avec mon copain Alain S. mes premières "lianes" puis mes premières cigarettes. Les fameuses P4! Si le quartier a bien changé il reste encore quelques immeubles d'époque de même quelques porches!

  • Super ne en 52, rue de la mare grace a ce film j'ai revu le quartier qui ma vue grandir. Que d'émotions

  • Je suis plus jeune, je suis arrivé au 82 rue des Couronnes en 1970 alors que j'avais 8 ans et mon frère 9. Nous allions "en haut" en grimpant ces marches juste au niveau du 82 pour aller dans l'aire de jeux panoramique de tous les gamins du quartier.
    On y jouait au chevalier et à toute autre sorte de jeu "casse=cou" et "trou=culotte" que l'on pouvait imaginer, et dieu seul sait qu'à l'époque on ne manquait pas d'imagination... et tout ça sans interdit, en compagnie de la décomposition de DS 19 et autres 2CH rouillées... Il y avait aussi des chats, beaucoup de chats nourris par les "vieilles du quartier". De tous ces souvenirs, on est resté vivants !... En regardant ce film que je ne connaissais pas, je me suis vu à travers ces enfants rêver d'aventure, cela m'a ému... Et puis aussi ce tendre souvenir de mon premier amour hyper sérieux de cette fille de "la-haut" qui demeurait rue des Envierges et pour qui j'étais éperdument amoureux... et j'avais 10 ans... Merci !

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