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rue des cascades

  • UN GOSSE DE LA BUTTE (RUE DES CASCADES)/1964

     

     

    Le titre original de ce film réalisé par Maurice Delbez est Rue des Cascades et l'on comprend pourquoi. Cette cartographie de Ménilmontant est une splendeur pour celles et ceux qui connurent le quartier au début des années 1960.

    Adapté d'un roman de Robert Sabatier (Alain et le nègre, 1953), Un gosse de la butte (Rue des Cascades) fut scénarisé par Jean Cosmos avec une musique d'André Hodeir.

    Le film est sorti en salles le 2 décembre 1964.

  • LES REGARDS DU VINGTIEME/L'EAU A PARIS

     

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    Un des vestiges les plus originaux du réseau ancien d'apprivoisement d'eau de la rive droite de Paris est constitué par les regards, sortes de puits aménagés au-dessus des conduites d'eau, en général à une bifurcation pour faciliter la surveillance et la  réparation du réseau souterrain ou pour établir des robinets de distribution. Ainsi les eaux de Belleville se rassemblaient-elles au regard de la Lanterne (en bordure du square Compans). Outre ce regard, particulièrement spectaculaire, l'aqueduc de Belleville en a conservé deux autres, le regard des Messiers (17, rue des Cascades) et le regard de la Roquette (36-38 rue de la Mare).

    L'aqueduc du Pré-Saint-Gervais comptait treize regards dont quatre subsistent : les regards du Trou-Morin (au Pré-Saint-Gervais, à l'angle de la rue Edouard-Vaillant et de la sente des Cornettes), le regard des Maussins (remonté aujourd'hui boulevard Sérurier), le regard des Bernages (au Pré-Saint-Gervais, rue Alexander-Fleming), le regard central dit Fontaine du Pré-Saint-Gervais (place de la Mairie de cette ville). La source de Savies  à  Belleville avait son propre aqueduc. Il en reste le regard des Petites-Rigoles (47, rue de l'Ermitage), le regard Saint-Martin (42, rue des Cascades).

    Propriétaire des sources de la place des Fêtes actuelle, l'Hôpital Saint-Louis acheminait l'eau par le regard Saint-Louis, dit aussi de la Chambre des Chirugiens, à la hauteur du 169, rue de Belleville, qui a disparu. Bienvenu Merino

  • LA BEAUTE DU VINGTIEME ARRONDISSEMENT

     

     

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    Audrey Félix - Cité de l'Ermitage
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    Audrey Félix - Rue Mondoville

     

    La pauvreté comme la beauté résident dans les yeux du spectateur. La pauvreté est un jugement de valeur ; ce n’est pas quelque chose que l’on veut vérifier ou démontrer, même avec une marge d’erreur, excepté par déduction et suggestion. Dire ce qui est pauvre revient à utiliser toutes sortes de jugements de valeur.

    Les photos d’Audrey Félix, celles du 20e arrondissement, nous rappellent que cet arrondissement est beau, toujours beau, comme si par pudeur, la laideur dans son reportage, nous était épargnée. Dans son parcours de piétonne fascinée par les  rues proches de celles de la rue du Pressoir, au pied des Buttes-Chaumont, de la rue des Cascades, de la  Cité et Villa de l’Ermitage, la photographe a su saisir, le beau du quartier, la beauté toute naturelle, au gré de ses promenades où tant d’autres promeneurs voient  pauvreté, désespoir et misère. Là, à flanc  de collines, la photographe nous montre que Ménilmontant était il y a pas plus de 50 ans  une Hollywood, notre ville des anges, Los Angeles, où je vécus en 1969, loin des stars, des paillettes et des folklores américains, mais sans rien regretter. Parmi les cinq éléments de la mémoire, qui sont la fixation des souvenirs,  leur conservation, le rappel, la reconnaissance, la localisation,  cinq éléments qui nous aident à recomposer le passé. Bienvenu Merino

     

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  • AVIS A LA POPULASSE

     

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  • CASQUE D'OR/BELLEVILLE

     

     

     

    Indépendamment du fait que Casque d'or (Jacques Becker, 1952) est un classique qu'il convient de voir et de revoir, il n'aura pas échappé aux habitants de la rue du Pressoir et de ses environs que ce film fut tourné, en partie, au 44 de la rue des Cascades et qu'il offre d'étonnantes perspectives (anachroniques, pour le piéton de Paris contemporain) sur la rue des Envierges et la rue de la Mare.

    Au 44 de la rue des Cascades, occupé dans le film par l'abominaffreux Leca (Claude Dauphin), deux souffleurs de verre se sont installés après maintes tergiversations. En effet, le jardin qui servit de décor à ce chef d'oeuvre bellevillois, et dans lequel se profile, à de nombreuses reprises, la silhouette magnifique de Marie (Simone Signoret), fut longtemps menacé d'arasement ainsi qu'en témoigne le lien (Le jardin de Simone Signoret) ci-dessous.

    Lieu de pélerinage pour cinéphiles et badauds mélancoliques, le 44 rue des Cascades est à contempler comme l'un des rares reflets du Belleville des années 1950.

    LIRE LE JARDIN DE SIMONE SIGNORET

    EN SAVOIR PLUS SUR JACQUES BECKER

     

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