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20ème arrondissement

  • CONNAISSEZ-VOUS RENE NORMANT ?

     

    France Reynaud nous écrit dans l'espoir d'être renseignée sur ses grands-parents qui vécurent rue du Pressoir. Lisez son message ci-après et n'hésitez pas à laisser des commentaires. Si vous avez connu René Normant, quelle joie ce serait pour sa petite-fille ! 

     

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    René Normant

     

    Bonjour Monsieur, 

    J'ai récemment découvert votre site et j'y suis particulièrement attachée. En effet, je fais des recherches sur mes grands-parents maternels qui ont vécu dans la rue du Pressoir, après avoir vécu rue de la Chapelle à la fin des années 20. Mon grand-père s'appelait René NORMANT, il est né en 1899 à Paris (18°) et ma grand-mère était Marie-Louise NORMANT née BLANCHETIERE, décédée de la tuberculose dans un sanatorium en 1936. Mon grand-père a vécu au 3 (ou 5) rue du Pressoir pendant la 2nde guerre mondiale et certainement après. Il vécut après la mort de ma grand-mère, rue du Pressoir avec une dame du nom de COANUS (Emma était son son prénom, me semble-t-il). Il est décédé en 1969. Ma mère, Paulette NORMANT y a vécu avec son frère Maurice. Juste en face habitait une tante "Yvonne" qui vivait avec un certain Monsieur Pierre, je crois. Je n'en sais pas beaucoup plus malheureusement.

    Je suis à la recherche de toutes personnes qui pourraient les avoir connu pour pouvoir me faire partager quelques souvenirs et en savoir plus sur ce grand-père dont je me sens si proche.

    Peut-être pourriez-vous m'aider ou me conseiller dans ma recherche ?

    Merci d'avance

    Bien cordialement,

    France Reynaud. Dunkerque (59)

     

     

  • L'ESCALIER OU S'ELEVE L'ENFANCE

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    23-25, rue du Pressoir

    Au 23-25 de la rue du Pressoir, je n'ai vécu que les six premières années de ma vie (des années capitales) et il m'arrive souvent de refaire dans ma tête le chemin qui des trottoirs de la rue menait à la porte du deux pièces que nous occupions au quatrième étage.

    Ce chemin est désormais éclairé par les lumières de Josette Farigoul à qui j'ai demandé de me conter l'escalier, un escalier bien sombre, grinçant et qui, selon elle, foutait la trouille.

    "Cher Guy,
    A votre question, si je me souviens de l'escalier qui grimpait à votre étage, je répondrais qu'il me reste, bien sûr, quelques souvenirs. J'étais très souvent de votre côté et il est évident que je vous ai croisé, à un moment ou à un autre, ainsi que vos parents.
    Je revois très bien l'entrée carrelée du 23-25 de la rue du Pressoir, juste en entrant, sur la gauche, la porte de Madame Dilouya, la Tunisienne comme nous l'appelions, sa fenêtre blanche donnait sur la rue. En prolongement de sa porte, votre escalier. Je dirais, trois marches droites face à l'entrée de l'immeuble puis l'escalier tourne sur la gauche, il monte droit jusqu'au 1er étage. Les marches en bois grincent sous l'effet de notre passage. Les murs sont écaillés et de couleur marron foncé. Au palier du 1er nous tournons sur la droite pour monter aux étages supérieurs. L'escalier ainsi que les couloirs sont très sombres, je vois quatre  appartements par palier, une porte de chaque côté des paliers au fond à droite et à gauche et deux autres portes sur la gauche en arrivant à chaque étage. Les fenêtres des appartements de gauche donnent sur la rue et celles des appartements de droite sur la cour de mon côté, face à mon immeuble, du moins face aux fenêtres des chambres du 25, côté matelassier pour mieux se repérer. A chaque palier des WC à la turque et un robinet.
    Au regret de vous dire, cher Guy, que je n'étais pas très à l'aise de votre côté. Les couloirs bien trop sombres et sans fenêtres, le cliquetis de la minuterie, cette minuterie qui, bien évidemment, se coupait au moment où je me trouvais entre deux étages, le grincement des marches de l'escalier, un cocktail détonant pour foutre la trouille à un enfant. Les voisins m'attendaient pour leurs courses alors je prenais mon courage à deux mains, je grimpais très vite les étages.
    Il me semble bien que les locataires du 23 étaient  plus calmes que ceux du 25 et mis à part les habitants du 4ème, et oui vos voisins Guy, je n'ai pas souvenance de réels problèmes dans cet immeuble.
    Voilà encore un bond dans le temps où j'ai pu un instant me retrouver chez nous au 23/25 de notre chère rue du Pressoir.
    Avec toute l'amitié de votre voisine,
    Josette"
  • BAL RUE DU PRESSOIR

     

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    La fête devant chez Frédo

    Ces enfants qui dansent célèbrent le 14 juillet. Mieux encore, ils sont l'emblème d'une liberté aujourd'hui perdue. La scène se situe à l'angle du passage Deschamps et de la rue du Pressoir. Les voitures ne sont pas les maîtres du terrain. Dans cette portion d'un Belleville ordinaire, l'extraordinaire a lieu. Une magie mêlée au quotidien qu'ont bien connu les habitants d'avant la démolition. Et pourtant, nous le savons tous, les temps étaient bien rudes.

     

  • VERS LA RUE DES COURONNES

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    Bistro chez Jean - Rue du Pressoir

    Avec son choix de rues pavées, vernissées, le cinéma de Jean-Pierre Melville est un relais qui toujours me transporte rue du Pressoir. Je ne sais qui est l'auteur de cette image mais son expéditeur miraculeux, une fois encore, se nomme Josette Farigoul. Peut-être devrais-je dire la fée Josette. Cette portion de la rue du Pressoir se trouve face à notre immeuble d'angle numéroté 23-25. Il faut imaginer que le photographe est posté devant le Garage toujours ouvert. Deux cafés se succèdent sur le trottoir qui mène rue des Couronnes. L'un d'eux s'appelle Chez Jean.