miguel egana
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MIGUEL EGANA EXPOSE
MIGUEL EGAÑAIN SANGRE VERITASVernissage vendredi 26 février à partir de 17hExposition jusqu'au samedi 27 mars 2010Galerie SATELLITE7 rue François-de-Neufchâteau 75011 ParisM° Voltaire/Charonnetel. 0143798020/www.galeriesatellite.comMardi à samedi de 13h30 à 19h.CONSULTER -
MIGUEL EGANA SE SOUVIENT
Dans quelles années êtes-vous né ?
Miguel Egana : 1952
Quelle est la rue de vos premiers pas dans le vingtième arrondissement ?
Rue Julien-Lacroix
Quel est votre plus lointain souvenir de Belleville-Ménilmontant ?
Je marche le long du square Sorbier
Quelles sont les images qui vous reviennent le plus souvent lorsque votre enfance vient vous chatouiller la mémoire ?
Les trottoirs et les escaliers qui montent
Qu'est-ce qui a amené vos parents à s'installer dans le vingtième arrondissement ?
C'était l'immeuble des parents de ma mère, vide après la déportation de sa mère.
Que faisaient vos parents ?
Ma mère travaillait à la maison puis plus tard dans un bureau, mon père sur des chantiers ; leur loisir était le cinéma : rue de Ménilmontant, rue Jean-Pierre Timbaud.
Quelles écoles de quartier fréquentiez-vous ?
L'école de la rue Julien-Lacroix à deux pas de chez moi et auparavant l'école maternelle de la rue des Couronnes.
Où alliez-vous jouer ?
Dans la cour du 22 rue Julien-Lacroix et un peu passage Ronce.
Qu'évoque pour vous la rue du Pressoir ?
Ma mère que j'accompagnais rue des Couronnes, juste à côté, pour chercher et porter du travail (colliers) à domicile.
Que se passe-t-il dans votre coeur et votre tête lorsque vos pas vous mènent rue du Pressoir aujourd'hui ?
Une immense tristesse et un profond ressentiment à l'égard des urbanistes (?) criminels (et des politiques tout aussi méprisants et méprisables) qui ont transformé ce quartier (mais aussi la Place des Fêtes où j'habitai plus tard) en banlieue aussi laide qu'impersonnelle.