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  • MIGUEL EGANA SE SOUVIENT

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    Dans quelles années êtes-vous né ?

    Miguel Egana : 1952

     

    Quelle est la rue de vos premiers pas dans le vingtième arrondissement ?

    Rue Julien-Lacroix


    Quel est votre plus lointain souvenir de Belleville-Ménilmontant ?

    Je marche le long du square Sorbier


    Quelles sont les images qui vous reviennent le plus souvent lorsque votre enfance vient vous chatouiller la mémoire ?

    Les trottoirs et les escaliers qui montent


    Qu'est-ce qui a amené vos parents à s'installer dans le vingtième arrondissement ?

    C'était l'immeuble des parents de ma mère, vide après la déportation de sa mère.


    Que faisaient vos parents ?

    Ma mère travaillait à la maison puis plus tard dans un bureau, mon père sur des chantiers ; leur loisir était le cinéma : rue de Ménilmontant, rue Jean-Pierre Timbaud.

     

    Quelles écoles de quartier fréquentiez-vous ?

    L'école de la rue Julien-Lacroix à deux pas de chez moi et auparavant l'école maternelle de la rue des Couronnes.


    Où alliez-vous jouer ?

    Dans la cour du 22 rue Julien-Lacroix et un peu passage Ronce.

     

    Qu'évoque pour vous la rue du Pressoir ?

    Ma mère que j'accompagnais rue des Couronnes, juste à côté, pour chercher et porter du travail (colliers) à domicile.


    Que se passe-t-il dans votre coeur et votre tête lorsque vos pas vous mènent rue du Pressoir aujourd'hui ?

    Une immense tristesse et un profond ressentiment à l'égard des urbanistes (?) criminels (et des politiques tout aussi méprisants et méprisables) qui ont transformé ce quartier (mais aussi la Place des Fêtes où j'habitai plus tard) en banlieue aussi laide qu'impersonnelle.

     

     

     

     

     

  • LOIN DE LA RUE DU PRESSOIR : L'AVENUE D'ITALIE

     

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    Le saviez-vous ?

    La place d'Italie (Paris 13ème) doit son nom à sa position ancienne de carrefour de routes romaines qui conduisaient en Italie afin de pouvoir rejoindre la "Botte".

    L'avenue d'Italie était la voie privilégiée appelée "chemin de Turin". Cette voie prit le nom de barrière d'Italie en 1806. A noter que Napoléon lui-même emprunta cette route en 1815 pour rentrer de son exil à l'île d'Elbe.

    En effet, ce n'est pas rien ! Il fallait, avant d'effectuer ce trajet, une bonne dose de courage... une bonne santé ainsi que des chaussures confortables...

    Corragio ! Amico !

    Nicole Bourg

  • RUE BISSON

     

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    Voici la rue Bisson photographiée depuis la rue des Couronnes. Autrefois nommée rue des Montagnes, cette voie reçoit en 1867 le nom d'Hippolyte Bisson (1796-1827), enseigne de vaisseau. Au 3 de la rue de Bisson se situait le restaurant Coulon par la suite remplacé par une maroquinerie. Au 12, on y trouvait une blanchisserie.

     

     

  • ANCIENS CHEMINS DE MENILMONTANT

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    A Gérard Lavalette, mon ami photographe humaniste, connaisseur du vrai Paris, infatigable piéton, badaud,  depuis son plus jeune âge, appareils photo toujours en  bandoulière, marcheur rapide, incognito, jamais à l'arrêt, toujours au travail par n'importe quel temps, froid, gelée, verglas,  neige, pluie , grêle, canicule, soleil tapant le crâne , et aussi, par désastreux et grouillants embouteillages, bouchons, depuis que l'automobile moderne est entrée dans la ville, grèves et folklores, carnavals, manifs, artisans en tous genres, artistes célèbres ou qui le deviendront, clochards intellos ou analphabètes, sans abri s.d.f.  exposés aux dangers quotidiens, poètes oubliés et écrivains connus, inconnus, méritant bien quelques reconnaissances, défilés des belles dans le célèbre Faubourg, par où, autrefois, franchissaient la porte Saint Antoine, les carrosses des Rois et leurs cortèges, brasseries, petits bars les plus vieux du neuf Paris, rue de Charonne, et rue de Chanzy, là, l'un de ses fiefs, le  Pure café. Si vous le rencontrez, à l'abri sous sa casquette de titi parisien,  où se cache sa popularité, n'hésitez pas à lui dire :' compliments, chapeau bas, joyeux Noël, bonne année Monsieur'

     

    courtille .jpgC'était une voie bordée d'arbres avec, à l'écart de la chaussée, quelques moulins en bois, dressés par des charpentiers solides et travailleurs, où se pressaient les meuniers autrefois, pour y moudre le grain. Les dimanches venaient les parisiens, femmes et enfants, en carrosse ou à pied pour y goûter un air de campagne. Les maris galants  invitaient leurs épouses à venir boire le petit vin de la rue des Pas-noyaux, et aimaient les  inviter à danser dans quelques guinguettes proches des coteaux où Jean-Jacques Rousseau y fut renversé par les énormes chiens errant quelques peu sauvages de la Courtille. Tout là- haut, à la limite du vieux château sur les hauteurs de Télégraphe, descendaient les enfants des villages alentour pour s'amuser, mais souvent ils venaient pour travailler, aider leur père, afin de terminer au plus vite le taillage des ceps et le ramassage des brindilles, qu'ils brûlaient à petits 'feux indiens' où se réchauffaient les dignes demoiselles qui rentraient de la ville au petit matin, où elles exerçaient au Palais-Royal, le plus vieux métier du Monde. Les filles étaient belles, savaient faire appâts de leurs charmes et beautés. Les riches et nobles usaient de leurs droits pour combler leurs vifs appétits. Sur ces chemins aussi, des 'mauvais garçons' élégants, dans une misère telle qu'ils ne craignaient rien, s'attaquaient aux nobles qui possédaient richesse et fortune. Paris, alors, se composait de villages, aujourd'hui rassemblés qui forment la grande ville, capitale prestigieuse, connue et reconnue dans le monde entier. Par ci, par là, en temps de crise, collées sur les murs, des affiches portaient ces inscriptions : Terres seigneuriales à vendre ; maisons et héritages aux champs en roture à liquider; maison de Paris à louer ; office à vendre ; bénéfices à permuter ; affaires mêlées. Les fumées noires des usines et ateliers laissaient les traces, à la Soulages, coloraient le ciel de traînées blanches et grises, noircissaient encore plus la nuit sur les dernières vignes accrochées aux coteaux de la butte, à l'emplacement actuel de la rue du Pressoir, car si cette rue n'existait pas encore, là, se situaient de larges prés verdoyants entrecoupés de lignes ocres et siennes, passage des chiens affamés cherchant leur nourriture. Les Buttes- Chaumont s'élevaient, pointée dans les nuages lents et parfois, semblant à l'arrêt, qui d'un coup, prenaient de la vitesse, car s'annonçait la pluie poussée par un vent ondulant les toitures des chaumières et les arbres au bord des chemins, infligeant parfois aux carrosses, quelques petits dégâts, obligeant les Dames à descendre vite fait, en attendant les réparations d'usage. Oui ces dames riches déjà voyageaient, allaient découvrir la France, car elles ne voulaient pas que l'on se moque d'elles. Les parisiens, alors, aimaient rire de l'ignorance et de l'indolence de certains, reclus dans la ville et qui n'étaient jamais sortis de chez eux, sinon pour aller en nourrice ou partir à la guerre. Au loin, la rivière serpentine et argentée était en vue, traçant ses méandres historiques, bordés des trésors du patrimoine que construisirent peu à peu des hommes connaisseurs, architectes et bâtisseurs du Paris magnifique, éloignant loin, très loin la rue aujourd'hui célèbre de Ménilmontant, au sujet de laquelle je vous écris ces quelques lignes pour rappeler que notre cité est aussi un village qui s'agrandit toujours, toujours, et rares seront ceux d'entre nous qui garderont la mémoire de ce qu'était ces villages, à la péripétie du Grand Paris. Bienvenu Merino

     

     

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  • RUE RAMPONEAU

     

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    Ouverte en 1881, cette rue porte le nom de Jean Ramponneau, cabaretier du XVIIIème siècle

    "La dernière barricade des journées de Mai est rue Ramponeau. Pendant un quart d'heure, un seul Fédéré la défend. Trois fois, il casse la hampe du drapeau versaillais arboré sur la barricade de la rue de Paris. Pour prix de son courage, le dernier soldat de la Commune réussit à s'échapper". Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871

     

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    Rue Ramponeau, la dernière barricade

    CONSULTER

     


     

  • RUE VILIN PHOTOGRAPHIEE PAR PHILIPPE HIRAGA

     

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    Photographie Philippe Hiraga

     

  • RUE D'EUPATORIA/POUR NICOLE

     

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    Voici, pour saluer le retour de Nicole parmi nous, une carte postale représentant la rue d'Eupatoria vers 1905. Cette rue qui s'appelait autrefois rue de l'Alma a pris le nom du lieu de débarquement de l'armée française en Crimée, en 1854. Et vive Nicole !

     

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    Rue d'Eupatoria aujourd'hui. Une image proposée par Bienvenu Merino, le grand ami

     

  • VIEILLE MAISON A MENILMONTANT

     

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    C'est, c'était un îlot de paix à Ménilmontant, autrefois maison campagnarde, aujourd'hui dernier vestige du village, avec là-bas, derrière la vieille bâtisse, les ateliers et usines de Ménilmontant, avec ses cours pavées qui datent de la Commune. Si l'on fait abstraction de tout ce qui est autour, cheminées et toitures, je pense à une maison de gardien de cimetière ou  encore  à une maison ouvrière à l'abri de la sauvagerie des promoteurs et dans cette maison, une famille heureuse ne pensant à rien, j'espère, surtout pas à ce qui peut advenir du jour au lendemain. Bienvenu Merino

     

                                           

     

     

     

  • RUE VILIN PHOTOGRAPHIEE PAR MICHEL SFEZ

     

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    Photographie Michel Sfez